Le Goethe institut et l’institut français, soutenu par le fonds culturel franco-allemand ont initié une conférence débat le mardi 26 mai 2015 à Ouagadougou, dans le but de «réinventer la ville de Ouagadougou» à travers l’art.
Un cadre de réflexion approfondi et d’échanges, la conférence débatt organisée par l’association Goethe institut et l’institut français, le 26 mai 2015, a regroupé les membres du collectif des architectes, des urbanistes, designers et artistes. Ensemble, ils ont proposé leurs idées sur comment «réinventer la ville de Ouagadougou» à travers l’art. Selon la directrice du Goethe institut, Thékla Worch-Ambara, ce projet a été initié dans le but d’imaginer des espaces de citoyennetés de convivialité. «Pour l’instant nous sommes dans la première phase qui consistera à réfléchir et à partager nos connaisses avec différents corps de métier. Ce qui nous importe le plus c’est d’avoir l’avis des artistes parce qu’on est convaincu que l’art dans l’espace urbain est synonyme de lien social», a-t-elle mentionné. Selon elle, pour la seconde phase de l’initiative, des artistes français et allemands reviendront travailler en collaboration avec les artistes burkinabè pour créer des œuvres arts dans les quartiers spécifiques. Et cela va se dérouler durant la période allant d’octobre à novembre, a-t-elle précisé. D’après les propos de la directrice de l’institut français, Marine Leloup, ce projet est né d’une réflexion commune avec Thékla Worch-Ambara. Mme Leloup s’est dit convaincue que si dans un quartier une œuvre est construite au départ dans un cadre de concertation avec les habitants, ces derniers vont se sentir partie prenante d’une identité de cette œuvre. «On veut voir de bons résultats à l’issue de cette conférence», a affirmé l’ambassadeur de la France, Gilles Thibaut. Concernant le bien fondé de ce projet, l’ambassadeur de l’Allemagne, Dietrich Fritz Reinhold Pohl a invité les artistes français, allemands et burkinabè à réfléchir sur ce que sera Ouagadougou demain. Il a ajouté qu’un FINANCEMENT de 10 000 euros soit environ 6 559 500 F CFA, du fonds culturel franco-allemand est prévu pour la réalisation des idées intéressantes et permettrons à la capitale burkinabè de répondre demain aux aspirations de la jeunesse et de la population.
- Déborah Y. Sharifa
OUEDRAOGO