Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Samadou Coulibaly a procédé, le mardi 26 mai 2015, au lancement des examens de fin de cycle des écoles Franco- Arabes. Au total 2153 candidats composeront dans 51 centres.
2 153 candidats à la conquête des diplômes
C’est à la direction générale des écoles de la communauté musulmane au Burkina Faso que le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Samadou Coulibaly a donné le top de départ des examens du CEP, du BEPC et du Bac Franco- Arabes. Au total 2 153 candidats, dont 1 621 au CEP, 377 au BEPC, et 153 au BAC composeront dans 51 centres sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, c’est un message de félicitation et d’encouragement que le ministre Samadou Coulibaly a adressé à ces candidats, au premier jour de la composition. Aussi, selon lui, c’est une manière de rassurer ces candidats du soutien de l’Etat burkinabè, dans la mesure où ce dernier ne fait pas de différence entre les diplômes. « Nous sommes-là, ce matin c’est d’abord pour faire comprendre aux enfants qui composent et à toute la communauté nationale, que ce soit des écoles franco- arabes, que ce soit des medersas, que ce soit des écoles coraniques, se sont tous des espaces d’apprentissage qui relèvent tous de la responsabilité de l’Etat. Alors il est donc normal que l’Etat s’implique et s’imprègne de tout ce qui s’y passe afin de s’assurer que les produits qui y sortiront répondent au profil attendu par l’Etat », a t- il soutenu. Ainsi, il a traduit les vives félicitations du gouvernement à l’endroit des candidats pour leur parcours réussit jusqu’à cette dernière étape de leurs différents cycles scolaires. Quant à la question de l’équivalence de ces diplômes par rapport aux autres, Samadou Coulibaly a affirmé que: « Les diplômes des écoles coraniques sont comme les autres diplômes qui sanctionnent des connaissances ». Du reste, il a précisé qu’une réflexion est en train d’être menée au niveau du ministère afin que les apprenants qui sortent de ces écoles coraniques ne soient pas pénalisés sur le plan de l’emploi. Pour le secrétaire général de la communauté musulmane au Burkina Faso, Moussa Semdé, le déroulement simultané de ces différents examens est une manière pour eux d’uniformiser le travail. Toute chose qui, de son avis, permet de valoriser les diplômes. Aussi, il a précisé que ces diplômes sont reconnus sur le plan international tel qu’en Arabie Saoudite et d’autres universités nationales. En ce qui concerne l’employabilité de ces apprenants à la fin de leur formation, Moussa Semdé a déploré le fait qu’elle reste difficile au niveau de la communauté. Alors, il s’est réjoui de l’ambition du ministre de faire en sorte que ces enfants répondent au profil des hommes de demain afin d’être employables. Abdallah Korogo, membre du comité d’organisation de ces examens était ému du bon déroulement de ces examens sur le plan national. « La grande joie est que tous les medersas organisent le même examen simultanément et les mêmes sujets sont composés au même moment. C’est vraiment un grand pas qu’on a fait », s’est- il réjoui tout en souhaitant bonne chance aux candidats. Les résultats pour le CEP sont attendus dans deux semaines et pour les BEPC et le BAC dans une semaine
Par Judith N. SANOU
(Stagiaire )