Secteur agricole: trois magasins de stockage ouverts à Nanoro

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Publié le mardi 26 mai 2015 | Sidwaya

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
François Lompo, ministre de l`Agriculture, des Ressources halieutiques, de l`Assainissement et de la Sécurité alimentaire

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo, a inauguré le samedi 23 mai 2015 dans la commune rurale de Nanoro, province du Boulkiemdé, trois magasins de stockage de produits agricoles. Ils ont été réalisés dans le cadre du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA).

La commune rurale de Nanoro dans la province du Boulkiemdé, possède désormais trois magasins de stockage de maïs, de niébé et d’amende de karité. Ces infrastructures structurantes réalisées par le Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA) avec l’appui de l’ambassade du Danemark, ont été inaugurées le samedi 23 mai 2015. D’un coût global de 139 162 983 F CFA, ces réalisations sont composées, chacune d’un magasin de stockage de 40 tonnes, d’une aire de séchage de 50m2, de latrines vip plus une douche et d’une guérite de gardiennage. Comme à Nanoro, d’autres communes de la région du Centre-Ouest, de l’Est, du Centre-Sud, du Nord et du Sahel, ont également bénéficié des réalisations du PCESA. Selon le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo, ces magasins ont été construits suite à un constat fait dans les 5 régions concernées qui a relevé que les producteurs avaient un problème de stockage des produits agricoles. «C’est pourquoi, le gouvernement a trouvé qu’il fallait mettre à leur disposition des infrastructures qui puissent leur permettre de contribuer au développement parce qu’amener de la valeur ajoutée à une production, enrichit l’économie nationale », a-t-il expliqué. Globalement, a poursuivi François Lompo, le PCESA vise à contribuer à une augmentation de la productivité, des valeurs ajoutées et des revenus agricoles. La chargée d’affaires de l’ambassade du Danemark au Burkina Faso, Charlotte Just, a souligné qu’il est important d’impliquer le secteur privé dans la croissance économique du pays mais aussi pour la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique, a-t-elle ajouté, que son pays a FINANCÉ ce programme. A écouter le ministre, la gestion de ces magasins sera confiée à des personnes privées désignées par les communes.
Le PCESA prévu pour durer du 1erjuillet 2013 au 31 décembre 2018, a un coût global de 41,625 milliards de francs CFA dont 33,3 milliards est FINANCÉ par le Royaume du Danemark et 8,325 par l’Etat burkinabè. Il intervient à travers cinq filières : le bétail/viande, le maïs, le niébé, le karité et la gomme arabique. Le projet comporte deux composantes. La composante A qui est un appui à l’entreprenariat agricole et au secteur agricole vise à développer et fournir l’accès des entreprises rurales aux services d’appui-conseil et aux investissements dans le but d’augmenter la productivité et à la création d’emplois. La composante B est sous forme d’appui à l’amélioration des conditions-cadres du secteur agricole en général et des filières retenues par le PCESA en particulier. Aussi, le programme s’exécute-t-il sur la base des droits-humains à travers les aspects femmes, jeunes et égalité hommes-femmes mais aussi environnementaux et ceux liés aux personnes défavorisées.

Joseph HARO