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Exhumation des restes de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons
Publié le mardi 26 mai 2015  |  Agence de Presse Africaine
15-Octobre
© Autre presse par Le Kaf
15-Octobre : le 26e anniversaire commémoré au cimetière de Dagnoen
Mardi 15 octobre 2013. Ouagadougou. Le 26e anniversaire de l`assassinat du capitaine Thomas Sankara, le 15 octobre 1987, a été commémoré à travers un dépôt de gerbes au cimetière de Dagnoen où repose le père de la révolution d`août 1983




Les travaux d’exhumation (pour des fins d’expertises) des restes de Thomas Sankara, président du Burkina Faso (1983-1983) et de ses 12 compagnons tués le 15 octobre 1987 ont débuté, ce lundi, a constaté APA au cimetière de Dagnoën, un quartier de Ouagadougou.

Les travaux ont démarré dans la matinée (vers 9 heures locales et Gmt) et se sont poursuivis une bonne partie de l'après-midi, mais aucune information officielle n'a filtrée sur la première journée de travail.

En effet, les locaux étaient sous une haute surveillance de la gendarmerie nationale, appuyée, quelques instants plus tard, par la Compagnie républicaine de sécurité (CRS).

Personne, y compris la presse, ne pouvait s'approcher du lieu où les
13 tombes se trouvent et sont mises sous scellés au cimetière de Dagnoà«n, situé un peu vers le sud-est de la capitale burkinabè.

Le dispositif sécuritaire aurait été déployé afin de permettre aux juges et aux experts de travailler en toute quiétude.

Seuls quelques membres des familles de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons tués, leurs avocats, ont eu accès à l'enceinte du cimetière. La police scientifique était également présente sur les lieux, ainsi que des services de pompes funèbres.

Les alentours du lieu d'exhumation ont été pris d'assaut par des personnes venues pour, disent-elles, ‘'assister aux travaux d'exhumation de Thomas Sankara''.

Ces personnes qui ne comprenaient pas pourquoi l'on leur refusait l'accès du cimetière, ont manifesté bruyamment leur mécontentement.

Elles ont plaidé en vain pour la cause des journalistes qui, selon eux, devraient assister aux travaux afin de relayer l'information au public.

Selon des informations reà§ues dans la soirée, les travaux d'exhumation ont commencé sur deux des 13 tombes concernées. Celle du président Thomas Sankara ne serait pas concernée pour le moment.

Il ressort que deux experts burkinabè et un franà§ais devront examiner les restes des défunts afin de déterminer les causes de leur décès, dans le but de rouvrir le dossier Thomas Sankara et de ses 12 compagnons.

Au sujet du dossier Thomas Sankara, la veuve Mariam Sankara a été entendue, pour la première fois, lundi 18 mai dernier au Tribunal militaire de Ouagadougou, par le juge d'instruction.

Thomas Sankara et ses compagnons ont été tués le 15 octobre 1987, lors du coup d'Etat qui a conduit Blaise Compaoré au pouvoir.

Le régime de Blaise Compaoré, durant 27 ans avait empêché l'ouverture du dossier.

Dès son investiture le 21 novembre 2014, après la chute de Blaise Compaoré, suite à l'insurrection populaire de fin octobre dernier, le président de la Transition, Michel Kafando avait promis d'ouvrir incessamment les dossiers de crime de sang dont celui de Thomas Sankara et du journaliste Norbert Zongo.

ALK/of/APA
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