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© Autre presse par DR
Manifestation contre les OGM à Ouagadougou Samedi 23 mai 2015.Ouagadougou. Plusieurs Organisations de la société civile (OSC) regroupées au sein d`un collectif participent à la marche mondiale contre l`emploi des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l`agriculture |
Ouagadougou – Plusieurs centaines de personnes, réunies au sein du Collectif citoyen pour l’agro-écologie, ont marché samedi à Ouagadougou, contre les Organismes génétiquement modifiés (OGM), et « Monsanto », une firme multinationale américaine spécialisée dans la commercialisation des OGM, a constaté l’AIB.
Des centaines de personnes se réunies samedi matin à la Place de la Nation pour protester contre les OGM et « Monsanto » à Ouagadougou.
Les manifestants parmi lesquels se trouvaient plusieurs européens, habillés de tricots, rouges sur lesquels pouvait-on lire, « Ma Santé Oui, Monsanto Non », « Monsanto dégage », etc…, ont ensuite parcouru, un trajet d’environ 1 km et demi avant de remettre une déclaration aux autorités de la Transition.
Selon Ablassé Compaoré de l’Association interzones pour le développement en milieu rural (AIDMR), il, s’agit tout simplement d’une journée d’expression du paysan contre son exploitation qui est en train de s’organiser dans le monde surtout avec la création des semences OGM.
« Les OGM constituent une voie pour retirer l’autonomie du paysan. Après la révolution politique, il nous faut une révolution écologique », a-t-il soutenu, faisant allusion au soulèvement populaire de fin octobre dernier qui a chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir.
Pour Robert Ouédraogo, représentant le ministre en charge de l’agriculture à qui les manifestants ont remis leur déclaration, il s’agit d’une « marche légale » et d’«une voie légale d’expression d’opinion».
« Je pu vous assurer que cette déclaration sera remise à qui de droit dans les meilleurs délais. Elle sera examinée avec la plus grande attention », a promis M. Ouédraogo.
Le Burkina Faso, pays sahélien où l’économie repose essentiellement sur l’agriculture, a entrepris en 2009 une production à grande échelle de coton transgénique après des recherches débutées en 2003, sous l’ancien régime, avec l’appui de la multinationale agroalimentaire américaine Monsanto.
Depuis lors, la firme américaine a étendu ses expériences sur des cultures vivrières telles que le sorgho, le niébé, la pomme de terre et l’oignon, au grand dam de ses détracteurs.
Début mai, le gouvernement de Transition aux manettes depuis la chute de Blaise Compaoré, a annoncé la réduction de sa production de coton transgénique dès cette année à cause de "difficultés techniques".
Agence d’information du Burkina
ndt/
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