Estimés à environ 2000 selon les organisateurs, des manifestants contre la firme américaine Monsanto, se sont insurgés, le samedi 23 mai 2015, contre l’utilisation des produits OGM jugés dangereux pour la santé. Le Collectif citoyen pour l’agro-écologie, initiateur de la marche qui est partie de la Place de la révolution au Rond-point des Nations unies, a recommandé un moratoire de 10 ans pour l’utilisation des OGM au Burkina.
« Nourrir le monde sans l’empoisonner’’, ‘’OGMP, c’est la solution qui devient le problème’’, ‘’Avec les OGM c’est bonjour au cancer ». Tels ont été les slogans inscrits sur des pancartes et banderoles, dans la matinée du samedi 23 mai, à la Place de la révolution. Etait dans le viseur des manifestants, la firme américaine Monsanto, productrice de produits OGM. La marche qui s’est déroulée au Burkina, faut-il le rappeler, a été organisée conjointement par la ville française de Rennes. En plus des organisations paysannes et autres ONG de défense de l’environnement, la manifestation initiée par le Collectif citoyen pour l’agro-écologie a connu la participation de l’emblématique mouvement Le Balai citoyen. Les marcheurs, estimés à 2000, ont, à l’unanimité, condamné l’utilisation des OGM au Burkina. « Pour le moment, il y a suffisamment de preuves qui montrent que les OGM posent beaucoup de problèmes. Le Burkina ne doit pas être le cobaye de Monsanto et des multinationales qui sont là pour faire de l’argent et s’enrichir sur le dos du peuple », a laissé entendre, Christian Legay, Coordonnateur du Collectif.