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Neuf nouveaux ambassadeurs pour dynamiser la coopération bilatérale
Publié le lundi 25 mai 2015  |  Sidwaya
Diplomatie
© Présidence par DR
Diplomatie : 9 nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance
Vendredi 22 mai 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Neuf ambassadeurs nouvellement accrédités au Burkina ont présenté leurs lettres de créance au chef de l`Etat, Michel Kafando




Neuf nouveaux ambassadeurs en poste au Burkina Faso ont présenté, le vendredi 22 mai 2015 à Ouagadougou, leurs lettres de créance au président Michel Kafando, sous les honneurs de la nation.
Neuf nouveaux ambassadeurs en poste au Burkina Faso ont eu droit, le vendredi 22 mai 2015 au palais présidentiel de Kosyam, aux honneurs militaires et au tapis rouge. Pouvait-il en être autrement pour ces diplomates qui ont tour à tour présenté leurs lettres de créance au chef de l’Etat, Michel Kafando, dans la pure tradition républicaine ? La première à se soumettre à cette exigence diplomatique est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Cuba au Burkina avec résidence à Ouagadougou, Anna Maria Chongo Torreblanca. La cinquantaine accomplie et mère d’un enfant, cette fonctionnaire des affaires étrangères est titulaire d’un diplôme en relations internationales de l’institut d’Etat des relations internationales de Moscou, en Russie. S’exprimant en français, en anglais et en russe, Mme Chongo, native de La Havane, a déjà assumé plusieurs fonctions, dont celle de consul général de Cuba en France. Devant aussi résider à Ouagadougou, l’ambassadeur d’Algérie au Burkina, Mohammed Ainseur, a été le deuxième à prendre langue avec le président du Faso. Né le 24 mars 1957 à Alger et licencié en sciences politiques, option relations internationales, celui-ci roule sa bosse au ministère des Affaires étrangères de son pays, depuis 1988. A la suite du diplomate algérien, qui est marié et père de trois enfants, ont suivi les sept autres ambassadeurs. Il s’agit de ceux d’Espagne, José Maria Matrès Manso, de l’Etat de Palestine, Adlekrim. M.Ewanda, de la République islamique de Mauritanie, Mohammed Ould Mekhalie, de la Confédération suisse, Thomas Litscher, de la Corée du Nord, Hong Son Phyo, de Roumanie, Cyprien Mihali et du Royaume de Norvège, Hege Hertzberg. Les diplomates espagnol, palestinien et mauritanien ont tous pour lieu de résidence, Bamako, la capitale malienne. Ceux de Corée du Nord et de la Roumanie seront basés à Dakar au Sénégal, tandis que le Suisse est installé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Qu’en est-il de leurs curriculum vitae (CV) ? Né en avril 1954, l’ambassadeur espagnol est licencié en Droit de l’Université Complutense et est nanti d’un diplôme en études internationales de l’Ecole diplomatique de Madrid. Il a été à maintes reprises conseiller dans plusieurs représentations diplomatiques espagnoles, dont celles en Iran, au Canada et à Pékin. Aussi a-t-il été consul général d’Espagne dans divers Etats (Algérie, Thaïlande…) et ambassadeur au Mali. Le diplomate palestinien, lui, a monnayé ses talents aux côtés du président Mahmoud Abbas et dans des chancelleries. Son homologue mauritanien, Mohammed Ould Mekhalie, qui a vu le jour en 1964, est un professeur de philosophie happé par le monde diplomatique. Ainsi, il a assumé de multiples fonctions, dont celle de chef de mission à l’ambassade de Mauritanie à Rabat au Maroc. Pour sa part, l’ambassadeur helvétique est né en 1954 et est ingénieur agronome de formation. Métier qu’il a dû abandonner pour une carrière au département des Affaires étrangères, avec en prime des postes, tel celui d’ambassadeur de Mauritanie au Liban et en Chypre. Le concernant, le diplomate nord-coréen a la soixantaine, avec un diplôme en relations internationales de l’Université de Pyongyang en poche. Père de deux garçons et de deux filles, c’est un agent expérimenté du ministère des Affaires étrangères de son pays. L’ambassadeur roumain est un universitaire rompu aux questions politiques, connu du milieu associatif chez les siens. Maniant sans difficulté le français, l’anglais et l’allemand, il est membre fondateur de l’Association roumaine des chercheurs francophones en sciences humaines (ARCHES). L’ambassadrice de Norvège, celle-là même qui a bouclé la série de présentations de lettres de créance, est née le 18 septembre 1959 à Oslo et détient un diplôme en nutrition et en anthropologie sociale. Du domaine humanitaire où elle a débuté, elle a fini par se retrouver au ministère des Affaires étrangères, se voyant par la suite confier des responsabilités. Elle a déjà été ambassadeur au Zimbabwe et au Bostwana.

Kader Patrick KARANTAO
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