Djibril Bassolé depuis Sebba: «Oui, je serai candidat à la présidentielle et je gagnerai»

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Publié le dimanche 24 mai 2015 | FasoZine

© aOuaga.com par Mike Y
Réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Lundi 07 Juillet 2014. Abidjan. Le ministre ivoirien des affaires étrangères, M. Charles Koffi Diby a reçu son homologue burkinabé, M. Yipènè Djibril Bassolé et une délégation d`experts, pour une réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso.

C’est par Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, dans la région du Sahel, que Djibril Yipèné Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso, a entamé sa tournée politique. Longtemps sollicité par certaines structures pour être candidat à la présidentielle d’octobre 2015, le général de gendarmerie Djibril Bassolé, qui avait déjà reçu sa mise en disponibilité de l’armée, a répondu favorablement à cet appel devant les populations du Yagha ce samedi 23 mai 2015 au cours d’un meeting de sa chapelle politique, la Nouvelle alliance du Faso (Nafa).

Première du genre dans le cadre des élections présidentielles de 2015, cette tournée a pour objet essentiel, selon le M. Bassolé, « de se présenter aux partis et mouvements politiques et aux populations ayant souhaité sa candidature » et de partager avec lesdites populations, ses préoccupations.

En sa qualité d’envoyé spécial de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour le Sahel, Djibril Bassolé entend faire de cette région « un pôle de développement ». Aussi, le candidat de la NAFA a lancé un message de cohésion nationale à l’endroit de tous les acteurs politiques et souhaite des élections inclusives qui puissent rencontrer les lois universelles en la matière.

Sur la validation ou non de sa candidature, Djibril Bassolé est sans langue de bois, « personne n’a le droit d’exclure un Burkinabè ». Et d’ajouter qu’il fut l’un des premiers à dire que la révision de l’article 37 (qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels) n’était pas opportune.

Le bébé Nafa ira aux élections et gagnera
Pour Djibril Bassolé, « que la Nafa se soit constituée et implantée sur l’ensemble du territoire burkinabè pour me porter candidat, je ne tromperai pas ces populations qui espèrent en moi, même si je n’ai pas déposé ma candidature formellement ».

« Je suis très sincère dans ma décision et souhaite que ma candidature serve à quelque chose. En même temps que le bébé Nafa apprend à marcher, il ira aux élections présidentielles et législatives qu’il va gagner », assure M. Bassolé.

Cette victoire, Djibril Bassolé compte l’obtenir avec le concours de tous. « J’aurai besoin d’une coalition de partis politiques qui soutiennent mes actions et ma candidature ». Et pour avoir l’assentiment de ces partis politiques, il invite tous les militants Nafa, à «continuer les négociations dans ce sens».

Fort de cet engagement de l’ancien diplomate, les populations du Yagha par les voix de sa majesté chef canton Amirou Guidado Bouraima Ly, Abdramane Garba, représentant des anciens, Mme Cissé, représentante des femmes et Issoufou Ly Lié, représentant des jeunes, jurent de « conduire Djibril Bassolé à Kossyam au soir du 11 octobre 2015 ».

Et déjà, M. Bassolé promet aux populations du Yagha, de faire du bitumage de l’axe Dori-Sebba, sa première réalisation routière sous son mandat. En plus, Djibril Bassolé promet d’offrir des vivres à toute la population de Sebba pour la période de soudure, de faire partir trois personnes ou plus au pèlerinage à la Mecque et de créer une fondation pour venir en aide aux populations. Ces promesses, M. Bassolé n’attend pas d’être à Kossyam pour les réaliser. Toutefois, il demande les suffrages du Yagha pour le poste de président du Faso afin d’avoir le plein pouvoir d’aider le Sahel.

Cette première sortie politique, Djibril Bassolé dit l’avoir fait par amitié et par reconnaissance pour l’engagement de l’ancien député Abdoulaye Amadou qui a cru en lui dès les premiers moments de sa décision et parce que le Sahel fait l’objet d’une stratégie de développement à lui recommandée par le secrétaire général de l’OCI.

M. Bassolé estime donc que sa stratégie n’aura de sens que « si le Sahel de son pays d’origine connait la paix, la stabilité et le développement ». Pour finir cette étape de Sebba, les 6 sous-coordinations communales et la coordination provinciale ont été installées et il leur a été remis six motos.

Abel AZONHANDE (à Sebba)