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© Autre presse par DR
La représentante résidente de la Banque Mondial au Burkina Faso, Mercy Tembon |
Le ministère en charge de l’Economie et la Banque Mondiale ont signé le jeudi 21 mai 2015 à Ouagadougou, un accord de 34,8 millions de F CFA soit environ 20 milliards pour le FINANCEMENT du projet d’autonomisation des femmes et le dividende démographique au sahel. Ce montant se décompose en un prêt d’environ 13,7 milliards de FCFA et en un don de près de 6,9 milliards de FCFA.
En effet, selon la représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembo, le projet vise à améliorer l’accès des femmes et des adolescentes aux services de santé de reproduction maternelle et infantile dans les pays du Sahel et de la communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
A l’entendre, le projet permettra de promouvoir dans la région, les connaissances et les données sur les programmes de développement qui ont fait leurs preuves dans le domaine de l’amélioration de la condition de la femme. Le projet qui comporte trois composantes prévoit d’abord générer de la demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle en favorisant les changements sociaux et comportementaux.
Il entend ensuite appuyer l’amélioration de l’offre des services de santé de la reproduction, par un renforcement des mécanismes d’achat et de distribution des produits de santé de la reproduction et une amélioration de la qualité et de l’accessibilité du personnel qualifié en soins de sage-femme.
Enfin, le projet contribuera à renforcer l’engagement politique et la capacité d’élaboration des politiques liées au dividende démographique.Mercy Tembo a par ailleurs indiqué que ce projet permettra justement d’appuyer les efforts du gouvernement pour atteindre le dividende démographique.
La représentante de la Banque mondiale a souhaité « un engagement fort des autorités burkinabè pour atteindre rapidement la ratification du projet afin d’accélérer l’entrée en vigueur du projet, du moins dans les délais impartis et pour assurer une mise en œuvre effective et efficace ».
Le secrétaire générale du ministère de la Santé, Djénéba Sanou, représentant son ministre, a assuré que le « Burkina tiendra ses engagements » avant de remercier les partenaires pour la signature de cet accord.Elle a affirmé que le projet sera axé sur trois éléments à savoir la création de la demande de services de santé de reproduction, la disponibilité des produits et le développement des politiques afin d’intégrer les résultats obtenus axés sur les besoins des populations.
Le projet pour l’autonomisation des femmes concerne six (6) pays du Sahel dont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Niger.Prévu pour durer cinq ans, le projet sera exécuté jusqu’en juin 2019 sous la tutelle technique du ministère de la santé.
Micheline OUEDRAOGO
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