Au cours d’une conférence de presse qu’il a organisée ce mercredi matin, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a rendu publique la nouvelle grille tarifaire applicable dans tous les parkings de la ville.
C’est Damien Gampiné le Président de la délégation spéciale lui- même qui en a donné la substance : « Devant les administrations publiques, les yaars et marchés, les lieux de mariage et de baptême à 50 FCFA pour les vélos, à 100 F pour les motos et à 200 F pour les véhicules à quatre roues. Devant les établissements scolaires, les universités, les écoles de formations professionnelles, les formations sanitaires et pharmacies, les cimetières et morgues, le prix du parking est fixé à 25 F pour les vélos, à 50 F pour les motos et à 100 F pour les véhicules à quatre roues. Quant aux diverses manifestations que sont les concerts, les spectacles et autres loisirs, le prix du parking est de 100 F pour les vélos, 200 F pour les motos et 500 F pour les véhicules à quatre roues. Pour les cérémonies, c’est 50 F pour les vélos, 100 F pour les motos et 500 F pour les véhicules à quatre roues. Dans les auto- gares, le parking longue- durée coûtera 100 F et 200 F par jour au- delà d’un jour. »
Et ce n’est pas tout. Pour ceux qui préfèrent la formule de l’abonnement, celui- ci est de 500 F pour les vélos et 1 500 F pour les motos dans la catégorie Administration publique; 500 F et 1 000 F respectivement pour les vélos et les motos dans la catégorie établissements secondaires. Rien de décidé par contre pour les engins à quatre roues. « Clause contractuelle à négocier », nous disent les services municipaux.
On se rappelle que, face à la décision unilatérale des professionnels du parking d’augmenter le prix de leurs prestations à compter de janvier 2013, la municipalité de Ouagadougou avait toujours répondu : « Si les communes sont compétentes pour réglementer l’occupation du domaine public sur leur ressort territorial, elles n’ont aucune compétence pour se prononcer sur les prix des produits, biens et services soumis à la réglementation des prix. Cette prérogative étant dévolue au Ministère en charge du commerce. »
Et le problème était toujours resté en l’état. Ce pouvoir a été délégué aux municipalités en février 2014 et les rencontres impliquant tous les acteurs ont abouti à cette fixation « consensuelle » des prix.
Zorzon Montin