Accra : Le président Michel Kafando échange avec la diaspora burkinabè

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Publié le jeudi 21 mai 2015 | Sidwaya

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Le président du Faso, Michel Kafando, a rencontré la communauté burkinabè vivant au Ghana le 18 mai 2015 à Accra

Le président de la Transition, Michel Kafando, a, en marge de la 47e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) rencontré la communauté burkinabè vivant au Ghana, le 18 mai 2013.
A peine arrivé à Accra au Ghana, le président du Faso, Michel Kafando a rencontré en marge de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ses compatriotes pour échanger sur leurs préoccupations. Une courte prière suivie de l’hymne national a marqué le début de cette réunion familiale. Selon les sources de la diplomate burkinabè, Mme Clémence Traoré/Somé, le nombre de Burkinabè vivant sur le sol ghanéen s’élève à trois millions. Ils s’investissent entre autres, dans l’agriculture, l’élevage ou travaillent dans les institutions et sont regroupés par ethnies autour d’un chef. Elle a soutenu que l’Ambassade est souvent sollicitée en ce qui concerne les tracasseries liées à la carte consulaire dont sont victimes la plupart des ressortissants burkinabè. Le chef traditionnel des Burkinabè du Ghana, Naaba Is-Hah Siguirie, déplore le chômage des jeunes burkinabè qu’il juge très dynamiques et le manque de soutien des étudiants qui n’ont ni bourses d’études ni lieu de résidence. Il a expliqué que la double nationalité est, souvent, source de problème du fait que les ressortissants se sentent parfois rejetés et par leur communauté d’origine et par la communauté de leur terre d’accueil. Il a sollicité un financement afin de venir en aide aux jeunes compatriotes dans les éventuelles opportunités d’emploi. Sans détour, le président Michel Kafando a révélé que le nouveau gouvernement de la Transition a trouvé les finances en mauvais état. Il a expliqué que l’Etat burkinabè devait plus de trois cents milliards de F CFA à des entrepreneurs dont plusieurs ont fait faillite et que la Transition a réussi à rembourser 250 milliards de F CFA, réduisant sa dette à 70 milliards de F CFA qu’elle œuvrera à éponger. « Nous avons le soutien de la communauté internationale », a-t-il rassuré. Il a particulièrement invité la communauté burkinabè à rendre grâce à Dieu pour avoir protégé le Burkina du chaos. Les questions des états généraux de la justice, du code électoral et des détournements de fonds ont été débattues au cours des échanges.

A.F. K.