La 68e Assemblée mondiale de la santé a débuté ses travaux le 18 mai 2015 à Genève en Suisse. Au 2e jour de la rencontre, le ministre burkinabè de la Santé, Prosper Amédée Djiguimdé, s'est adressé aux participants. Voici en intégralité le discours qu'il a prononcé.
Je voudrais tout d’abord vous féliciter, Madame/Monsieur le Président pour votre brillante élection à la présidence de notre assemblée et le brio avec lequel vous dirigez nos travaux.
Je voudrais faire une mention spéciale à Madame Margaret Chan, Directrice générale pour la clairvoyance avec laquelle elle dirige notre institution commune et l’attention particulière qu’elle accorde à l’Afrique mais également et surtout à mon pays, le Burkina Faso.
Monsieur le Président, Honorables délégués,
Le Burkina Faso souscrit à la déclaration faite par le Sénégal au nom du groupe africain.
Le choix du thème de cette 68ème session qui est " Mise en place de système de santé résiliant " dans un contexte de maladies émergentes et ré émergentes est d’une importance capitale. En effet, ces maladies et plus particulièrement la maladie à virus Ebola, nous ont démontré la faiblesse de nos systèmes de santé à réagir en cas d’épidémie.
Le Burkina Faso, bien que n’ayant été touché par cette maladie jusqu’à nos jours, reconnait l’importance des risques liés à la faiblesse d’un système de santé dans la gestion des épidémies. Cela a amené mon pays à élaborer un plan de riposte contre la maladie à virus Ebola.
Ce plan de riposte met un accent particulier sur le renforcement de notre système de santé dans toutes ses composantes.
L’une des difficultés dans la mise en œuvre de ce plan, est la mobilisation des ressources pour sa mise en œuvre. C’est pourquoi l’appui des partenaires techniques et financiers est nécessaire voire indispensable pour accompagner nos gouvernements dans la lutte contre ce fléau.
Nous sommes tous conscients que sans la mise en place d’un système de santé décentralisé et fonctionnel, donc performant, nous ne pourrions jamais réagir efficacement lors de la survenue de catastrophes. C’est pour cela que nous ne devons ménager aucun effort pour rendre nos systèmes de santé résiliant.
Monsieur le Président, Honorables délégués,
Je profite de cette occasion qui m’est offerte pour poursuivre notre plaidoyer en faveur du Taipeh Chinois. Ce pays a prouvé son engagement à contribuer à la promotion de la santé dans le monde entier. Il possède l’expertise, le dévouement et les ressources tangibles à accompagner l’OMS dans ses missions.
En effet, leur appui à mon pays a permis le renforcement de notre système de santé à travers l’extension de la couverture sanitaire, le renforcement du plateau technique pour l’offre de soins de santé. Tous ces appuis ont permis à bien de pays de faire face aux problèmes de santé prioritaires. Aussi notre pays a bénéficié aussi l’appui technique et financier dans le cadre de la riposte contre la maladie à virus Ebola.
Nous faisons une fois de plus le plaidoyer pour que ce pays puisse passer de statut d’observateur à un statut de membre à part entière de l’OMS.
Monsieur le Président, Honorables délégués,
Avant de terminer je voudrai remercier une fois de plus l’OMS à travers tous ses démembrements pays, inter pays pour l’accompagnement multiples et multiformes que mon pays a bénéficié dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola au cours de l’année 2014 et 2015
Je vous remercie de votre aimable attention.
N.B : la titraille est du site