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© Autre presse par DR
Conférence de presse du comité d`organisation de la 4e édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) le 24 mars 2015 à Ouagadougou |
Les organisateurs du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) ont rencontré le mardi 19 mai 2015 à Ouagadougou, les hommes de médias pour faire le point des préparatifs de l’événement qui se tiendra, du 28 au 30 mai 2015, à Ouagadougou.
La 4e édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA), se tiendra, du 28 au 30 mai 2015, sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Ce SEMICA 2015 se tient sous le thème : «Contribution du secteur minier à l’émergence des Etats de la CEDEAO : promotion des matériaux locaux et de la fourniture locale des biens et services miniers». Sont inscrits au programme, des rencontres d’affaires, des conférences, des expositions et des cocktails de réseautage. A quelques jours de l’évènement, les organisateurs étaient face à la presse pour faire le point des préparatifs. Le commissaire général du SEMICA, Innocent Bélemtougri a indiqué que sur 85 millions de FCFA prévus pour la tenue de cet évènement, il n’a pas encore pu mobiliser même 50 millions de FCFA. C’est pourquoi, il a lancé un appel aux partenaires de l’appuyer pour que cette édition soit rayonnante. Il note avec regret que les entreprises suédoises ne pourront pas être ses invités d’honneur pour des raisons de disponibilité mais certaines entreprises viendront en visiteurs.
Au-delà du thème qui fait la spécificité de cette 4e édition, le commissaire général du SEMICA a annoncé le lancement d’une application mobile, afin de permettre aux participants de vivre l’événement en temps réel.
S’agissant de la sécurité, le port des badges par tous les participants a été introduit. M. Belemtougri a informé que les badges seront disponibles à l’entrée du pavillon du SIAO et sur leur site.
Il a relevé la nécessité pour les professionnels de travailler à développer le domaine énergétique et minier dans toute l’Afrique et de penser à la relève. C’est pour ce faire, a-t-il poursuivi, qu’un programme-étudiants a été instauré pour permettre à ces derniers de prendre part à ce salon et de rencontrer des professionnels qui les guideront sur leurs choix professionnels futurs. Pour le commissaire général du SEMICA, la plupart des entreprises minières sont des investissements étrangers. Ce salon vise, selon lui, à faire la promotion des entreprises locales afin que leur savoir-faire et leurs compétences puissent être utiles au secteur minier. «Cela contribuera à donner des marchés à nos entreprises et du travail à plusieurs Burkinabé», a-t-il souligné.
Déborah Y. Sharifa
OUEDRAOGO
(stagiaire)
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