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Disparition de Dabo Boukary : 25 ans après, des étudiants réclament toujours justice
Publié le mardi 19 mai 2015  |  AIB




Ouagadougou - Des étudiants de l’Université de Ouagadougou, ont à nouveau revendiqué mardi, la vérité et la justice pour leur camarade Dabo Boukary, disparu il y a exactement 25 ans, lors d’un mouvement estudiantin.

«Il est important que nous puissions maintenir la flamme pour qu’un jour, vérité et justice soient rendues», a déclaré le président du comité exécutif de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), Patrice Zoehinga, lors d’une journée d’hommage à Dabo Boukary.

M. Zoehinga s’exprimait en présence de plusieurs centaines d’étudiants, rassemblés sur le terrain ‘’Dabo Boukary’’ de l’Université de Ouagadougou.

Selon lui, Dabo Boukary est un «martyr» et il est du devoir de tous les étudiants, de faire en sorte que son «sacrifice» ne soit pas vain.

Dabo Boukary, 34 ans, alors étudiant en 7ème année de médecine , a disparu le 19 mai 1990, trois jours après un mouvement estudiantin de grande ampleur, réprimé par le régime naissant de Blaise Compaoré.

Après un début d’instruction avorté en 1999, le gouvernement de Transition en place depuis la chute, fin octobre, de M. Compaoré, a affirmé en avril dernier, que sept témoins ont été entendus dans le cadre de cette affaire.

M. Zoehinga, pour qui, il s’agit d’un «assassinat» ayant «brisé l’espoir de toute une famille», a invité ses camarades «à faire en sorte que tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire répondent (de leurs actes)».

«Que tous ceux qui tentent de se dédouaner, sachent que les faits sont têtus et que la vérité se saura tôt ou tard», a-t-il ajouté.

Mi-décembre, l’ex collaborateur de Blaise Compaoré, Salif Diallo, passé dans l’opposition dix mois avant la chute de son ex mentor, a nié sa quelconque implication dans cette affaire.

«Salif Diallo n’a pas nié sa présence sur le campus pendant les évènement de mai 1990. Ce qui est important, c’est de se poser la question de savoir qu’est-ce qu’un conseiller du président du Faso, faisait au campus pendant qu’on réprimait les étudiants ? », s’est interrogé Patrice Zoehinga.


bpr-rs/ndt/taa
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