Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Patiendé Kafando, a reçu hier mardi 12 mars 2013 les résultats de l’étude sur les réformes des licences d’affaires au Burkina. Sur un potentiel de plus de 3 000 licences, quelques 300 ont déjà été répertoriées dans quelques ministères et institutions du pays. Face à l’équipe de Pascal Nana, secrétaire permanent chargé du suivi des réformes des licences d’affaires, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du Burkina un pays attractif pour les investisseurs.
En 2011 lors du traditionnel rapport «Doing Business 2011» de la Banque mondiale publié le jeudi 4 novembre 2010, le Burkina a été classé 151e au plan mondial et 22è pays le plus réformateur en matière d’amélioration du climat des affaires. Le Burkina avait ainsi amélioré son rang de 3 places et a pris la première place au niveau de l’UEMOA. Ce bon classement est le résultat de plusieurs réformes introduites dans le domaine des affaires. Deux ans après, la garde est toujours de veille et le gouvernement burkinabè s’active grâce à la Banque mondiale à travers la Société financière internationale à offrir les meilleurs avantages possibles aux investisseurs nationaux et étrangers. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les réformes des licences d’affaires. Une étude a été menée par la Banque mondiale pour répertorier les licences d’affaires dans les différents ministères et institutions du Burkina. Après l’étude, le secrétariat permanent chargé du suivi des réformes des licences d’affaires fait le tour des ministères pour présenter les résultats. Le mardi 12 mars 2013, c’était au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat que l’équipe de Pascal Nana a déposé ses pénates. Et c’est un Arthur Patiendé Kafando, tout affairé mais fier qui a reçu l’équipe au regard de l’importance des réformes des licences d’affaires pour le Burkina. Morceaux choisis : « Nous sommes dans la deuxième génération, celle de la réforme des licences d’affaire. Dans l’environnement francophone, c’est ce que nous appelons les autorisations, les agréments. Il faut une rationalisation de l’ensemble des documents pour que l’entrepreneur puisse avoir sa licence dans un court délai. Et cela vaut pour tous les domaines que ce soit le BTP, l’enseignement, la santé, les mines, le commerce, etc. », a-t-il relevé avant de souligner que l’Etat burkinabè accordait une place de choix à l’investissement d’où l’institution d’un Conseil présidentiel pour l’investissement.
Pour Pascal Nana, l’étude a pu répertorier 300 licences d’affaires au Burkina sur un potentiel de plus de 3 000 sur tout le territoire national. La tournée au sein des ministères et institutions a pour but l’appropriation de l’étude qui comporte plusieurs recommandations au nombre desquelles il y a la suppression de certains documents, la réduction des coûts et délais de délivrance des permis, etc. Pour le secrétaire permanent chargé du suivi des réformes des licences, Pascal Nana, les tournées sont d’une importance capitale car elles ont déjà favorisé le contact avec certaines institutions désireuses d’introduire des réformes. Pour Pascal Nana, sa structure est prête à accompagner techniquement et financièrement les institutions .
Par Raogo Hermann OUEDRAOGO
