Société
Burkina: la veuve de Sankara rend hommage aux martyrs de la révolution d’octobre
Publié le samedi 16 mai 2015 | Xinhua
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© Autre presse par DR
Insurrection populaire : Mariam Sankara rend hommage aux martyrs Vendredi 15 mai 2015. Ouagadougou. Cimetière de Gounghin. La veuve Mariam Sankara est allée rendre hommage aux martyrs de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 en compagnie de la veuve de Norbert Zongo, Geneviève Zongo |
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Arrivée hier à Ouagadougou, Mariam Sankara, la veuve de l’ancien président Thomas Sankara, assassiné en 1987, s’est inclinée, vendredi, sur les tombes des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a fait une trentaine de morts.
Accompagnée de proches de son défunt mari et de plusieurs leaders politiques et des représentants des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè, Mariam Sankara, 62 ans, a rendu un hommage aux "martyrs" des journées insurrectionnelles, au cimetière de Gounghin (ouest).
Elle s’est aussi inclinée sur la tombe de Norbert Zongo, un journaliste d’investigation, assassiné en 1998, sous l’ex- régime, alors qu’il enquêtait sur un dossier incriminant le frère cadet du président Blaise Compaoré.
"Ici reposent les jeunes qui sont tombés par l’avidité du pouvoir de certaines personnes. Je demande qu’ils reposent en paix. Les combats qu’ils ont menés, ce pourquoi ils sont partis, leurs camarades sont en train de poursuivre. En effet, le Burkina est libéré, le dictateur est parti", a-t-elle répété.
Mariam Sankara qui vit, depuis plus de 25 ans dans la région de Montpellier, dans le Sud de la France, est également attendue cet après-midi sur les ruines de l’Assemblée nationale, où les députés s’apprêtaient à voter une loi permettant à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat.
Accueillie, jeudi à Ouagadougou, par des milliers de personnes en liesse, Mariam Sankara sera entendue d’une part en tant que partie civile par la justice militaire dans le cadre du dossier de l’assassinat de son mari, et d’autre part, elle présidera la Convention des formations politiques se réclamant de l’idéal révolutionnaire du capitaine Sankara (1983-1987), qui se tiendra les 16 et 17 mai prochain.
Thomas Sankara a incarné et dirigé la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu’à son assassinat, en compagnie de douze autres personnes, lors d’un coup d’Etat qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, le 15 octobre 1987.
Début mai, la justice militaire a convoqué ses ayants-droit à prendre attache avec les autorités compétentes, deux semaines après la mise sous scellé de sa tombe. F

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