Présent à Ouagadougou dans le cadre de la revue des programmes de la Banque mondiale avec le gouvernement, le directeur des opérations pour le Burkina Faso au sein de l’institution, Ousmane Diagana, s’est entretenu avec le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, dans l’après-midi du mardi 12 mai 2015.
«Nous avons un partenariat très fort avec le Burkina Faso et c’est normal que de temps à autre nous venions discuter de la mise en œuvre des programmes divers et variés que la Banque mondiale finance. Cette fois-ci, nous avons procédé à une revue de ce portefeuille avec le gouvernement. Je suis venu rendre compte des résultats de cet exercice au Premier ministre », a déclaré le directeur des opérations pour le Burkina Faso à la Banque mondiale, Ousmane Diagana, à sa sortie d’audience le mardi 12 mai 2015, à Ouagadougou. En effet, la Banque mondiale finance plus d’une vingtaine de projets au « pays des Hommes intègres » dans divers secteurs comme ceux de l’éducation, de la santé, de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture et de l’emploi des jeunes. « Ces projets s’exécutent tant bien que mal. Au niveau de la revue, il s’est agi de mettre en exergue les progrès que ces projets ont réalisés, mais de discuter également des contraintes qui retardent la mise en œuvre d’autres projets et de trouver des solutions. Globalement, c’est plus de 657 milliards de F CFA que la Banque mondiale a en volume de financement pour le Burkina Faso », a expliqué le directeur des opérations pour le Burkina Faso à la Banque mondiale. Pour lui, l’accélération de la mise en œuvre de ces projets contribue à l’atteinte des objectifs de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations et il y a lieu de veiller à leur bonne exécution.
Tout en saluant le bon déroulement de certains projets, il a de même émis un avis mitigé pour d’autres qui connaissent des difficultés. Il a indiqué que les échanges avec le chef du gouvernement ont permis de prendre des engagements pour la bonne marche de ces initiatives. « Je crois que le constat que nous avons fait et qui a été partagé par un grand nombre d’acteurs nous a permis d’aller au-delà pour trouver des solutions concrètes. Maintenant, nous allons veiller à l’application de ces solutions et nous aurons l’occasion de réévaluer en temps opportun les progrès qui auront été faits », a laissé entendre Ousmane Diagana.
Il a dit avoir échangé également sur les prochaines étapes de la coopération entre le Burkina Faso et la Banque mondiale. « Je me suis également entretenu avec lui, de la mission qu’il a effectuée à Washington il y a environ un mois. Nous avons évoqué l’état d’avancement de ces dossiers »,
a-t-il conclu.
Karim BADOLO