Me Halidou Ouédraogo et un émissaire de l’OCDE reçus en audience

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Publié le mercredi 13 mai 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Halidou Ouédraogo

Dans la matinée du mardi 12 mai 2015, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, a reçu en audience le président de l’association des victimes du crash du vol d’Air Algérie Me Halidou Ouédraogo et le président du club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) François-Xavier De Donnea.

Le président de l’association des victimes du crash du vol d’Air Algérie Me Halidou Ouédraogo, le premier à être reçu par le premier Ministre, Yacouba Isaac Zida ce 12 mai 2015. Il dit être venu échanger avec le chef du gouvernement sur le crash du vol d’Air Algérie parce qu’il y a toujours des questions non résolues. « Depuis le 24 juillet 2014, le crash de l’avion d’Air Algérie a créé un drame inédit dans notre pays en territoire malien. Nous avons perdu 28 des nôtres et 15 nationalités ont été concernées. Nous sommes venus voir le Premier ministre pour traiter de ce problème parce qu’il y a toujours des questions pendantes dont nous cherchons la solution », a déclaré Halidou Ouédraogo à sa sortie d’audience. Ces questions, a-t-il souligné, concernent l’érection de la stèle en la mémoire des disparus dont la première pierre a été posée à la cité An II à Ouagadougou et les procédures judiciaires relatives au crash. Des procédures qui, à son sens, impliquent beaucoup de démarches et de concertations. Elles doivent s’ouvrir, selon ses dires, à Ouagadougou, à Alger, à Paris, à Montréal, à Madrid et à Sans Francisco. Me Halidou Ouédraogo a indiqué qu’en tant que juriste, il a des bribes d’informations sur les causes du crash qui seraient dû à une négligence humaine mais qu’en attendant le rapport de décembre prochain, lui et ses collaborateurs travaillent pour que les responsabilités soient situées. La rencontre avec le premier Ministre était une occasion pour lui de remercier les autorités et le peuple burkinabè pour leur implication dans le problème.

Avec François-Xavier De Donnea, président du club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), il était question d’expliquer à M. Zida les préoccupations actuelles de l’Organisation et le rôle qu’elle joue dans la promotion de la sécurité alimentaire à l’échelle régionale. « Nous avons surtout parlé de politique de sécurité alimentaire, de résilience contre l’insécurité alimentaire et nous avons pu échanger sur la façon dont le Burkina Faso pouvait aussi contribuer, comme il le fait d’ailleurs déjà de façon très constructive, à la sécurité alimentaire dans la région », a-t-il expliqué. Et de poursuivre pour dire que dans le cadre de la coordination des efforts pour la lutte contre l’insécurité alimentaire, chaque pays membre de la CEDEAO doit rédiger une liste de ses priorités pour la résilience sur son territoire et un des rôles de l’OCDE est de faire en sorte qu’il y ait une cohérence des listes de ces pays.

Daniel ZONGO