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Crash du vol d’Air Algérie: «Dommage de mourir au 21e siècle dans un accident d’avion à cause de négligences»
Publié le mardi 12 mai 2015  |  FasoZine
Crash
© aOuaga.com par A.O
Crash du vol AH 5017 : 17 restes de victimes rapatriés au Burkina
Mardi 13 janvier 2015. Ouagadougou. Aéroport international. Les restes de 17 des 28 victimes burkinabè du crash du 24 juillet 2014 du vol AH 5017 d`Air Algérie (116 victimes au total) sont arrivés de France pour être inhumés après des tests ADN




Les familles des victimes burkinabè du crash du vol AH5017 ont été reçues ce 12 mai 2015 par le Premier ministre. Ils ont félicité le gouvernement et exprimé leur déception devant les premiers résultats de l’enquête.

L’avion d’Air Algérie, qui a décollé de Ouagadougou le 24 juillet 2014, s’est écrasé au Mali. A bord, 116 personnes, dont une trentaine de Burkinabè. Les premiers publiés le 2 avril par le BEA incriminent les pilotes de l’aéronef, qui n’auraient pas activé le système de protection contre le givrage des moteurs au cours de la montée et de la croisière.

Des explications qui ne semblent pas satisfaire Me Halidou Ouédraogo, le président de l’association des victimes burkinabè. « Nous continuons à chercher les responsabilités. Nous attendons le dernier rapport en décembre. Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas été très satisfaits. Nous avons des bribes. Et comme nous sommes aussi des juristes et des gens bien pensant, nous avons une idée de ce qui s’est passé », a confié l’avocat au sortir de la rencontre avec le chef du gouvernement.

« Je dis et je redis tout simplement que c’est très dommage de mourir au 21e siècle dans un accident d’avion suite à des négligences. C’est stupide. Et cela, nous ne pouvons pas l’accepter », martèle M. Ouédraogo, qui a perdu sa fille dans l’accident.
A l’en croire, la seule consolation pour les parents des victimes est l’oreille attentive rencontrée auprès du gouvernement des Burkinabè. « Nous avons été bien compris une fois de plus, c’est l’occasion pour remercier les autorités burkinabè de nous avoir entourés et la population qui a fait montre de solidarité et de sollicitude », conclut-il.
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