Le ministère de la Santé a organisé un atelier de validation des textes régissant le statut de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), le lundi 11 mai 2015 à Ouagadougou.
Des insuffisances existent dans l’organisation et le fonctionnement de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG). C’est pourquoi, elle revisite ses textes afin de les conformer aux nouvelles exigences de la bonne gouvernance, aux nouveaux défis et aux besoins des populations. Dans cette optique, les projets de lois préparés par un groupe de travail mis en place par le ministère de la Santé ont été validés, le lundi 11 mai 2015 à Ouagadougou. Les points concernés sont le projet du statut juridique et ceux des décisions portant organisation, fonctionnement de la direction générale et du comité de supervision. «Nous avons donc marqué un arrêt pour non seulement analyser son passé, mais aussi et surtout, projeter le futur afin de lui permettre d’être en phase avec ses missions et les attentes de ses usagers», a indiqué Mme Sanon. Pour le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, Pr Rasmané Semdé, après une vingtaine d’années, il était temps de revisiter ce statut pour se conformer aux besoins des populations. Il a aussi rassuré que la CAMEG se porte également bien et elle constitue un élément majeur dans le dispositif pharmaceutique. La CAMEG a été créée en 1992 pour l’accès des populations aux médicaments à moindre coût. Depuis lors, elle a joué un rôle important dans l’approvisionnement du pays en médicaments génériques. «Beaucoup de centrales d’achat de notre continent et d’ailleurs ont fait le voyage du Burkina Faso pour s’inspirer de son expérience», s’est réjouie la secrétaire générale du ministère de la Santé, Dr Djénéba Sanon.
Mariam OUEDRAOGO
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