Société
Criminalité : des élèves braquent le domicile de leur oncle à Ouagadougou
Publié le lundi 11 mai 2015 | FasoZine
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
Des présumés braqueurs ont été présentés à la presse le jeudi 7 Mai 2015. Ils seraient d’un âge compris entre 18 et 20 ans, tous élèves des lycées et collèges. Selon les explications de l’Adjudant-chef Abdoulaye Sawadogo, Commandant de la brigade ville de gendarmerie de Kossyam, deux d’entre eux seraient parentés à la famille victime.
Dans la nuit du 3 au 4 mai 2015, dame Kambou reçoit à son domicile sis au secteur 24 de Ouagadougou 6 visiteurs à l’apparence ordinaire qui demandent à voir le chef de famille. Après avoir patienté quelques moments, ils tiennent toute la famille en respect à l’aide d’un pistolet automatique et des machettes. Ils demandent ensuite à la mère de famille de leur remettre la forte somme que son mari aurait rapporté à la maison la veille.
Les cris de la victime alertent les voisins qui accourent. Les visiteurs tirent un coup de feu avant de prendre la poudre d’escampette. Ils abandonnent sur place une moto, un sac noir, un poignard et une paire de sandalette. Les investigations menées par la brigade ville de Kossyam permettent d’interpeller les 6 braqueurs et deux complices, et de saisir une moto de marque Spark Gravita, une moto de marque Sniper 115, un pistolet automatique de marque Unique avec chargeur garni de quatre munitions 7,65mm, et une machette.
VictimesL’Adjudant-chef Abdoulaye Sawadogo entouré du couple victime
Les présumés braqueurs, qui ont été présentés à la presse le jeudi matin, seraient âgés de 18 à 20 ans, tous des élèves des lycées et collèges. Selon les explications de l’Adjudant-chef Abdoulaye Sawadogo, Commandant de la brigade ville de gendarmerie de Kossyam, la famille victime et les deux complices seraient parentés. M. Kambou aurait même hébergé ses deux neveux (l’un enfant de sa sœur et l’autre, enfant de son petit frère) avant de se séparer d’eux en raison de leur comportement.
Selon l’Adjudant-chef Sawadogo : « La victime se serait rendue chez sa sœur à qui elle a parlé de l’argent alors que l’enfant était à côté. » C’est alors que le neveu en question aurait ameuté sa bande pour mettre en exécution un plan.
« Nous invitons toujours les populations à une franche collaboration avec les forces de sécurité, à plus de vigilance et à dénoncer tout cas suspect en appelant aux numéros verts : 80 00 11 45 ; 16 ; 17 ; ou le 10 10 », a conclu le commandant de brigade.
Ezéchias Ouédraogo
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
