Futur bureau exécutif du CDP : le CRAC pour plus de représentativité des jeunes

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Publié le samedi 9 mai 2015 | Le Pays

© Autre presse par Roger Nana
CDP : des jeunes exigent la démission du secrétariat exécutif national
Vendredi 23 janvier 2015. Ouagadougou. RAN Hôtel Somkèta. Des jeunes regroupés dans un Comité de réflexion et d’actions pour le renouveau du Congrès pour la démocratie et le progrès (CRAC) ont animé une conférence de presse pour exiger la démission du secrétariat exécutif national (SEN) de l`ex-parti au pouvoir dirigé par Assimi Kouanda

Le Comité de réflexion et d’actions pour le renouveau du Congrès pour la démocratie et le progrès (CRAC) a animé une conférence de presse, le jeudi 7 mai 2015 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis à ses militants de dévoiler leurs préoccupations à la veille du congrès du parti.

Des jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) veulent plus de représentativité des jeunes et des femmes dans le bureau exécutif de leur parti. Ces jeunes, regroupés sous la bannière du Comité de réflexion et d’actions pour le renouveau du CDP (CRAC), l’ont fait savoir lors de la conférence de presse animée dans la soirée du 7 mai dernier. Cette rencontre, tenue en présence de militants et sympathisants, intervient en prélude au congrès du CDP qui se déroulera à Ouagadougou les 9 et 10 mai prochains. Elle vise justement, selon le Coordonnateur du CRAC, Aly Badra Ouédraogo, à sonner la mobilisation des troupes pour la prise en compte de leurs préoccupations. A l’orée du congrès, il était bon, a-t-il expliqué, de rencontrer l’ensemble des militants qui ont cru en nous depuis 6 mois, pour leur livrer un message pour le succès du congrès. « Tout le monde doit travailler à ce que le congrès se tienne dans la cohésion et l’unité, pour que nous sortions avec une direction qui réponde aux aspirations des jeunes, des femmes, des anciens du parti, en tout cas, des militants du parti au niveau de la base », a déclaré Aly Badra Ouédraogo. Et de préciser que l’occasion a été saisie pour dénoncer certaines méthodes au sein du parti. « Au jour d’aujourd’hui, il est clair dans l’esprit de chacun, il n’y a pas un candidat qui est désigné pour être présenté au niveau du congrès. Mais c’est le congrès qui sera souverain et qui va décider de choisir le président du parti et les autres membres de la direction. Donc, nous pensons que c’était l’occasion pour nous de donner l’information aux militants de rester sereins, de ne pas se décourager parce que tout ce que nous avons dit comme préoccupations, nous pensons que la direction du parti saura prendre en compte ces différentes préoccupations et propositions pour que les propositions du CRAC soient prises en compte et que nous puissions être représentés au niveau du congrès ». Par ailleurs, Aly Badra Ouédraogo a affirmé que le CRAC ne travaille pas pour le compte d’un parti autre que le CDP. Sur le rejet par le Conseil constitutionnel du recours du CDP et ses alliés concernant la révision du Code électoral, celui-ci a dit en prendre acte. « Nous sommes des légalistes. C’est vrai que ça peut nous faire mal parce que c’est un recours sur lequel l’on comptait pour que la loi votée soit relue, mais nous estimons que si le Conseil constitutionnel s’est basé sur les textes de loi pour prendre cette décision, nous ne pouvons pas rougir ; nous ne pouvons pas nous insurger contre cela. Je pense que notre parti a le droit d’entamer d’autres procédures pour revenir sur cette question. C’est un épisode qui a été franchi, mais il y a beaucoup d’autres étapes qui restent à venir et nous pensons que nous restons déterminés et mobilisés pour que ça connaisse une issue favorable », a soutenu le coordonnateur du CRAC, à l’issue des échanges avec les journalistes.

Saïdou ZOROME
(Collaborateur)