La procureure générale Honorine Méda/Dabiré, assistée du procureur du Faso, Placide Nikièma, a animé une conférence de presse ce lundi 11 mars 2013 à Ouagadougou. A l’affiche, ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui « Affaire Bernadette Tiendrébeogo« .
Il est de grade caporal, militaire du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) du Burkina Faso et aurait tiré des coups de feu sur une fille, feue Bernadette Tiendrébeogo, qui aurait été sa concubine à partir de 2009, dans la nuit du samedi 9 mars 2013 . Il s’est par la suite enfuit, mais a été arrêté le 10 mars dans l’après-midi, interrogé et présenté au procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Lui, c’est Bahanla Lompo, présumé assassin qui, selon le code pénal burkinabè, encourt la peine de mort. Il est à l’heure actuelle à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) en détention préventive pour la suite de la procédure judiciaire.
Pour la procureure générale, « bien que le dossier soit brûlant, les étapes ne seront pas brûlées« . Pour dire donc que la justice poursuivra son cours comme les affaires « Guiro », « Romiald Tuina », « Bakouan » etc. qui du reste, suivent toujours leur cours avec les longues procédures de crimes de sang.
A la demande des journalistes de voir le présumé coupable à l’exemple des « délinquants » que la Police ou la Gendarmerie présente souvent aux médias, Honorine Méda/Dabiré a laissé entendre ceci: « Je vais sûrement vous décevoir mais pour l’instant, ce n’est pas possible. Mais ça sera fait d’ici là« .