La direction générale de l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations (DG/ANVAR), en collaboration avec l’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina Faso (AJCS/BF), a organisé, les 4 et 5 mai à Koudougou, un atelier d’information et de formation des membres de l’association afin de faciliter leur implication pour une meilleure communication dans la réalisation du projet- maïs.
Une vingtaine de journalistes membres de l’AJCS/BF ainsi que des journalistes de radios communautaires émettant dans la zone du projet-maïs ont pris part à une formation à Koudougou les 4 et 5 mai 2015. L’initiative est de la Direction générale de l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations (DG/ANVAR). En effet, conscient que l’augmentation des capacités productives des différents secteurs dont celui de l’agriculture est une exigence de développement, un plan-directeur a été adopté par l’UEMOA. Ce plan vise à améliorer la compétitivité des principales filières agricoles, adapter ces filières au contexte régional et international et assurer leur développement en vue de la réalisation de la sécurité alimentaire souhaitée. Au niveau national, le système de recherche génère des résultats, des inventions et des innovations dans le domaine agricole, capable de sécuriser davantage les productions, d’accroître la productivité et faciliter la transformation des produits à condition que ces résultats soient connus et utilisés sur une grande échelle. Toute chose qui ne peut se faire sans une large et efficiente communication. Aussi, l’implication effective des journalistes membres de l’AJCS/BF, principaux acteurs de la communication est apparue nécessaire et incontournable. C’est ce qui justifie la tenue de l’atelier de Koudougou afin de mettre à niveau les journalistes sur la communication scientifique et particulièrement sur le projet-maïs. L’objectif assigné à la formation était de contribuer à une communication efficiente pour la promotion de la filière-maïs au Burkina Faso à travers l’implication des professionnels des médias qui se décline en trois objectifs spécifiques. Il s’agit d’informer et de former effectivement une vingtaine de journalistes, d’impliquer l’AJCS/BF et des journalistes des radios locales des zones d’intervention du projet pour une large médiatisation des activités du projet, et élaborer un cadre formel de collaboration à travers la finalisation du projet de convention avec l’association des journalistes scientifiques. Durant les deux jours de travaux, les journalistes membres de l’AJCS/BF ont bénéficié d’une série de présentations portant entre autres, sur la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST), de l’agence nationale de biodiversité, de la Stratégie nationale de valorisation des technologies, des inventions et des innovations (SNVTII). De même, ils ont suivi avec beaucoup d’intérêt, une communication sur le thème: "Processus de valorisation des technologies, des inventions et des innovations : rôle des médias". Un travail de groupe sur comment les journalistes peuvent-ils accompagner la mise en œuvre du projet-maïs a également été mené par les participants. A noter que les différents travaux ont été menés sous la conduite de M. Issa Benjamin Baguian, directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations et l’ensemble de ses collaborateurs. Quant au secrétaire général du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Relwindé Maxime Compaoré, qui a présidé l’ouverture et la clôture de l’atelier, il a indiqué que cette formation constitue une étape importante dans le processus d’implication des médias dans la prise en compte des questions de recherche pour une amélioration des conditions de vie de la population. Il a par ailleurs donné l’assurance que le ministère ne ménagera aucun effort pour accompagner la direction générale de l’ANVAR et l’association des journalistes scientifiques dans la mise en œuvre des recommandations issues de l’atelier de Koudougou.
François KABORE