Le comité d’organisation de la 2e édition des Marley d’or a rendu visite au Moogho Naaba Baongo, le jeudi 7 mai 2015, en son palais. A l’occasion, il a demandé les bénédictions du roi des Moosé et lui a remis un trophée d’honneur pour sa contribution à la consolidation de la paix au Burkina Faso et en Afrique.
«The best reggae festival» a ouvert ses portes, le jeudi 7 mai 2015, au village du festival sis à l’espace vide de Bogodogo de la ville de Ouagadougou. Jusqu’au 11 mai prochain, jour anniversaire du décès du pape du reggae, Bob Marley, des artistes venus de plusieurs pays d’Afrique vont célébrer la musique de leur cœur à travers des concerts live et des projections de films. L’une des activités-phares sera aussi la soirée des Marley d’or, prévue le 9 mai dans la cour du SIAO. En prélude à cette cérémonie, le comité d’organisation de l’événement s’est rendu, le jeudi 7 mai 2015 chez le Moogho Naaba Baongo, roi des Moosé, pour demander ses bénédictions et lui traduire sa reconnaissance pour ses actions en faveur de la paix en Afrique et au Burkina Faso en particulier. A cet effet, un trophée d’honneur lui a été décerné. «Dans toute chose que l’on fait dans la vie, il faut demander la bénédiction des sages et c’est dans cette optique que nous sommes là ce matin. Les Marley d’or sont devenus aujourd’hui une chose africaine et quand c’est ainsi, il faut associer des grandes personnes», a justifié l’initiateur des Marley d’or, Madess. Aussi, a-t-il poursuivi, avec le thème de cette année qui est «Reggae et unité nationale», le Moogho Naaba était la personne la mieux indiquée pour nous conseiller dans ce sens. «Sa majesté est un rasta parce le rasta c’est la positivité, le peace and love (paix et amour) et le vivre-ensemble», a avoué Madess. En retour, le chef des Moosé a félicité les organisateurs pour leur initiative et a souhaité qu’elle soit bénéfique à tous les pays africains.
Joseph HARO