Le président du Faso, Michel Kafando a reçu, le jeudi 7 mai 2015, à Kosyam le ministre malien de la Solidarité et de la reconstruction des régions du Nord, Amadou Konaté. Celui-ci est venu transmettre un message du président Ibrahim Boubacar Kéita à son homologue burkinabè.
Le ministre malien de la Solidarité et de la reconstruction des régions du Nord, Amadou Konaté, en séjour à Ouagadougou, a échangé hier 7 mai 2015, avec le président du Faso Michel Kafando. Emissaire du président malien Ibrahim Boubacar Kéita, M. Konaté est venu transmettre un message au président Kafando. « Je suis porteur d’un message du président Ibrahim Boubacar Kéita, à son homologue, le président du Faso, Michel Kafando.», a-t-il confié, après un huis clos d’une quarantaine de minutes. Si le missionnaire a dit ignorer le contenu du message dont il est porteur, il a mis à profit cette rencontre pour discuter de certaines questions d’intérêts communs avec Michel Kafando, notamment celle liées à l’avenir du sahel. « Jai puis me rendre compte de la profondeur de l’amitié et de la solidarité entre nos deux pays ainsi que de la convergence des intérêts et le souci commun de voir le sahel devenir une zone de paix et de développement économique. Nous souhaitons que tous les pays ayant en partage cette zone parviennent à une commune intelligence des enjeux », a souligné M. Konaté. Selon lui, le président du Faso a dit toute sa confiance en l’avenir et réaffirmé la solidarité du peuple burkinabè aux côtés des maliens. Qu’en est-il du dialogue inter-malien ? « Nous sommes aujourd’hui à la fin du processus, après le paraphe, nous attendons la signature très bientôt. Il faut se réjouir de ce que le processus inclusif a été bien conduit avec la participation de tous les pays frères, de la communauté internationale. Nous espérons le retour d’une paix durable et la mobilisation du peuple malien aux côté des autres peuples sahéliens pour un développement économique, social et culturel de cette partie qui a beaucoup donné à l’humanité », a laissé entendre, optimiste, l’hôte de Kosyam. Interpellé sur les attitudes de certaines parties qui rejetteraient l’accord, Amadou Konaté est loin de désespérer. «S’entendre pour faire la paix est une obligation, et les illusions sont parfois les jeunesses de certaines certitudes. Je crois que nous avons un bon accord, et nous aurons une signature », a-t-il affirmé.
Beyon Romain NEBIE
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