OUAGADOUGOU-L’ambassade de France a accordé mardi une aide financière de 100 000 euros soit 65 millions de francs CFA au ministère de l’Administration territoriale pour soutenir le processus électoral au Burkina Faso, a-t-on appris de source médiatique.
Selon Véronique Dan chargée d’affaire de l’ambassade de France au Burkina Faso, citée par le quotidien d’Etat « Sidwaya », cette aide financière fait partie d’un don global de trois millions d’euros que son institution compte mettre à la disposition de différents acteurs intervenants dans le processus électoral.
«Nous sommes aux côtés des autres partenaires techniques et financiers pour accompagner ce processus (électoral) » et apporter « notre appui indispensable pour son succès », a-t-elle soutenu, lors de la cérémonie de signature de la convention.
Selon toujours le journal, Leonard Guira secrétaire générale, du ministère de la décentralisation a expliqué que « cette convention est le symbole du partenariat exemplaire entre la France et le Burkina Faso dans le cadre de l’accomplissement du processus en cours dans notre pays ».
Le Burkina Faso qui a connu une insurrection populaire ayant chassé Blaise Compaoré du pouvoir, doit organiser des élections présidentielle et législatives le 11 octobre prochain pour rétablir l’ordre constitutionnel.
« Cette enveloppe va servir à la réalisation d’un certain nombre d’activités qui sont indispensables dans notre processus électoral. On peut citer entre autres, l’opération de délivrance massive d’actes d’état civil à la population, la relecture de la loi portant quota genre, les acteurs politiques en contentieux électoraux » a précisé M Guira.
Le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, a promulgué le 10 avril, un nouveau code électoral qui rend " inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Lors d'une visite au Burkina Faso, la Secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a déclaré que la France souhaitait des élections "transparentes" et "inclusives" au Burkina Faso.
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