Le secrétariat national chargé des mouvements associatifs du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a rencontré le mardi 5 mai 2015, les leaders associatifs de la province du Kadiogo. Cette entrevue vise à harmoniser les points de vue pour défendre les intérêts des jeunes et des femmes au prochain congrès du parti.
En prélude au prochain congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) prévu pour les 9 et 10 mai prochains, le secrétariat national chargé des mouvements associatifs a convoqué les leaders des associations de la province du Kadiogo, le mardi 5 mai 2015 en vue d’accorder leurs violons. Le secrétaire national adjoint chargé des mouvements associatifs, Alpha Yago avant de justifier la tenue de la réunion, a félicité les participants pour leur «loyauté» et leur «courage». Il a expliqué qu’avant d’aller au congrès, il était bon pour sa structure, de faire le point des activités menées au cours des trois dernières années et voir dans quelle mesure ces leaders pourront faire des propositions en termes de vision et de management du parti. Déjà, le secrétariat souhaite que le CDP fasse peau neuve aussi bien dans la forme que dans le fond, foi de Alpha Yago. «La manière de gérer le parti doit changer», a-t-il estimé, tout en soulignant que les jeunes et les femmes doivent être pris en compte dans la prochaine équipe dirigeante du parti. Pour M.Yago, le choix des membres des instances devrait se baser sur les critères comme : «la loyauté, l’engagement, la détermination, le courage, la popularité et la compétence». «Il nous faut les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, des militants qui travaillent à la cohésion du parti. Nous souhaitons que le premier responsable soit à l’écoute de la base et ait une bonne connaissance du parti», a renchéri le secrétaire national adjoint chargé des mouvements associatifs du CDP. Par ailleurs, il a reconnu qu’il faut aussi des idéologues et des technocrates, «mais ils ne doivent pas être nombreux dans le bureau». Les participants à la réunion ont fustigé le nouveau code électoral voté en mars dernier par le Conseil national de la transition, notamment son article 135. «Nous nous élevons contre cette loi qui exclut certains Burkinabè, qui jouissent de leurs droits civiques, aux prochaines élections», a laissé entendre Alpha Yago.
Joseph HARO