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Gestion de l’Internet : la contribution du Burkina Faso sollicitée
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  Sidwaya




Internet corporation for assigned names and numbers (ICANN), la société américaine de distribution des noms de domaine et des adresses IP a entamé, le mardi 5 mai 2015, à Ouagadougou, une tournée africaine de sensibilisation et d'information sur la transition de l'"Internet assigned number autority" (IANA).

Le réseau Internet, au-delà des avantages en matière de données d’information, de facilitation d’accès aux différents produits, peut s’avérer dangereux pour la vie privée et la sécurité des nations. Les Etat-Unis, qui ont jusque-là veillé sur les ressources critiques comme les adresses IP qui sont indispensables sur Internet dans le cadre d’un contrat, ont décidé, en mars 2014, de transférer la supervision des fonctions-clés à la communauté internationale. Et c’est pour répondre aux exigences posées par la partie américaine qu’une campagne de sensibilisation et d’information sur la transition de l’«Internet assigned number autority» (IANA) dix pays du continent, a été initiée. Cette rencontre du mardi 5 mai 2015 vise, selon le vice-président de la société d’attribution des noms de domaine et des adresses IP (ICANN), Pierre Dandjinou, à échanger sur le rapport du "Boston consulting group" sur l’économie numérique, plaider pour un renforcement de la participation du Burkina Faso aux instances de la gouvernance de l’internet et informer la communauté burkinabè sur la supervision des fonctions de l’IANA. De façon spécifique, il s’agit, selon lui, de travailler à ce que les conditions, préalablement posées par les Etat-Unis soient remplies et que la communauté internationale puisse faire une proposition qui tienne la route. Pour M. Dandjinou, les Africains n’ont pas participé à la création de l’Internet, mais ils l’utilisent quand même et lorsque la possibilité leur est donné d’intervenir, il pense qu’il faut le faire car il s’agit de la gestion de l’Internet. Pionnier en matière d’utilisation d’Internet en Afrique francophone, le Burkina Faso a été le premier pays à mettre en place un registre Internet pour l’allocation IP en Afrique de l’Ouest. Et malgré les différentes stratégies de mise en place pour rendre accessible l’Internet à tous, force est de constater que le Burkina Faso est confronté au problème d’insuffisance de ressources en matière d’infrastructures de connexion Internet, a laissé entendre le ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Nébila Amadou Yaro. Pour qui, le projet backbone national qui sera une réalité bientôt va permettre, entre autres, d’optimiser la bande passante et les différentes agences déployées par l’Autorité de régulation de la communication électronique et des postes (ARCEP) vont contribuer à assurer une meilleure sécurité du cyberespace. Le ministre Yaro a assuré au vice-président d’ICANN que le pays est déjà dans la dynamique de la gouvernance multi-acteurs de l’internet. Mais qu’il compte la renfoncer avec la tenue annuelle de la formation des formateurs sur la gouvernance de l’internet et des autres systèmes d’information que le pays va abriter dans les mois à venir. Tout en louant l’initiative américaine, il affirme son attachement au respect strict de la neutralité du net, du caractère inclusif et participatif de sa gouvernance et à la dimension multiculturelle et multilinguistique. La rencontre s’est soldée par une déclaration des parties prenantes.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
Rassihdatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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