L’AJB encourage les Editions Sidwaya

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Publié le jeudi 7 mai 2015 | Sidwaya

Le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida a reçu des membres du bureau de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), le mercredi 6 mai 2015. Ils ont pu s’enquérir des difficultés de la maison.

Des membres de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), dont le président Guezouma Sanogo, étaient dans les locaux des Editions Sidwaya dans la matinée du 6 mai 2015. «Il s’agit d’une visite de courtoisie au cours de laquelle, nous avons pu remercier Sidwaya et avoir des conseils», a confié M. Sanogo. Le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida a dit apprécier cette action. Il les a invités à plus de dynamisme afin que l’association acquière l’adhésion de tous les journalistes. Le DG a également évoqué avec ses hôtes les difficultés auxquelles «Le journal de tous les Burkinabè» est confronté. C’est ainsi, qu’il a annoncé que le statut actuel de Sidwaya l’empêche de prendre des décisions pour résoudre des problèmes urgents. C’est le cas par exemple, quand l’imprimerie tombe en panne ou quand il manque du papier. «Donc, il faut faire un appel d’offres dont la procédure est longue à suivre. Cela constitue un goulot d’étranglement pour le bon fonctionnement de l’organe», a expliqué M. Zida. Pour lui, si en dépit de toutes ces difficultés, les Burkinabè arrivent à lire leur journal, c’est grâce à la volonté et à la détermination de son personnel. «La principale force de cette maison repose sur ses agents», a-t-il reconnu. Les représentants de l’AJB se sont dit touchés par la triste réalité du premier groupe de presse du pays. «Il y a un problème, quand un organe de presse comme Sidwaya, n’est pas libre de commander une pièce quand sa machine tombe en panne ou qui ne peut pas décider qui va lui livrer le papier. Ce n’est pas une administration classique, il a des besoins express», a déclaré M. Sanogo. Il a ajouté qu’il est temps qu’on regarde la question de statut pour permettre à ces organes de mieux fonctionner. C’est la raison pour laquelle, l’AJB s’est dit prête à faire un plaidoyer auprès de certaines structures et institutions.

Habibata WARA