C’est le cas de le dire avec ces bœufs qui traversent cette artère bien connue. L’image a été prise le dimanche 3 mai 2015 et a laissé plus d’un interrogateur.
D’où viennent ces bêtes et où vont-elles ? Qui en est le propriétaire ? Que pense-t-il de la divagation des animaux ?
Si seulement pour l’exemple ce bétail pouvait être conduit en fourrière !
SOS !!!
Larlé-Ouidi
Un canal en détresse
Pour réaliser des infrastructures d’assainissement, l’Etat, avec l’appui de ses partenaires, dépense des centaines de millions voire parfois des milliards de francs CFA. Malheureusement, les ouvrages publics très utiles, une fois réalisés, sont mal entretenus. Cela a pour conséquence de réduire à néant les efforts consentis par les autorités et on en vient à se demander ce qui ne va vraiment pas.
Tenez ! Les canaux qui traversent la capitale ont bien leur raison d’être que nul n’ignore. Pourtant, on assiste à des comportements inciviques de certains riverains de ces réalisations qui portent sérieusement préjudice à tous. Le cas du canal traversant les quartiers Larlé et Ouidi, précisément entre les rails et l’ancien hôtel des Finances est très illustratif.
Cette portion de la canalisation, en plus d’être envahie par la jacinthe d’eau qui n’est déjà pas sans lourdes conséquences pour les retenues, est devenue un dépotoir à ciel ouvert pour les populations environnantes, qui y trouvent un endroit idéal pour déverser toutes sortes d’ordures.
Quand on sait que les infrastructures d’assainissement contribuent beaucoup à l’amélioration durable des conditions d’hygiène et de santé des couches sociales défavorisées de la capitale, il est urgent que la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou prenne rapidement le problème à bras-le-corps, en mettant en œuvre tous les moyens en son pouvoir pour y trouver une solution définitive. La saison des pluies va bientôt s’installer et vu les inondations récurrentes, nous osons croire que nous ne prêchons pas dans le désert.
Vu !!!
Avenue Ilboudo Waogyandé
Déplacez-nous ce compacteur très encombrant !
Située entre le Liptako Gourma et l’UEMOA, l’avenue Ilboudo Waogyandé qui débouche sur celle de Kwamé Nkrumah à l’Est est un raccourci pour de nombreux Ouagalais des secteurs périphériques voulant atteindre rapidement le centre-ville. Actuellement, des travaux sont effectués dans la capitale, les obligeant à faire de grands détours.
Sur l’avenue ci-dessus mentionnée, les ouvriers de travaux publics sont déjà passés. On comprend alors mal qu’un compacteur à rouleau y soit abandonné au niveau du feu tricolore sans balise aucune depuis quelque temps. L’engin de toute évidence est placé au mauvais endroit et constitue un véritable danger pour les usagers.
Qu’attend-t-on donc pour l’enlever de là ? Le trafic est déjà très périlleux à Ouaga qu’on ne saurait tolérer une telle négligence. Alors, pour la sécurité des usagers, déplacez-nous ce compacteur très encombrant !
Alerte !!!
Carrefour hôtel Silmandé
Nouveau repaire de voleurs impénitents
A Ouagadougou, parmi les zones réputées criminogènes ciblées par les spécialistes de la sécurité, on cite les espaces vides, les alentours des cimetières, des gares routières, des canaux d’évacuation des eaux de pluie, de l’aéroport, de certains ponts et rues. A ces zones rouges vient s’ajouter le carrefour situé au niveau de l’hôtel Golden Tulip, ex-Silmandé où la nuit venue, de mauvais garçons s’évertuent à dépouiller leurs victimes.
Des usagers de cette voie, notamment des dames peu attentionnées, y ont déjà fait l’amère expérience. Leurs sacs à main ont été arrachés par les chenapans. Impuissantes, elles regardent les garnements disparaître dans la nature, n’ayant que leurs yeux pour pleurer.
Les bandits ont préféré délocaliser leur basse activité dans ce nouveau repaire de prédilection, en lieu et place d’espaces comme le rond-point des Nations unies où ils opéraient parfois en plein jour, mais équipé maintenant en caméras de surveillance.
Pour les y déloger, il est peut-être nécessaire de multiplier les patrouilles de contrôle et de dissuasion. Les citadins gagneraient aussi à être prudents et éviter de circuler sur cet axe à des heures indues.
Eclairage public
La solution par l’énergie solaire
L’intensification de l’éclairage public dans la ville de Ouagadougou, surtout dans les zones sombres, est une des recommandations faites par les responsables des questions sécuritaires pour réduire le taux de criminalité. C’est donc louable et encourageant de voir de plus en plus de rues à travers la cité éclairées au moyen de lampadaires fonctionnant grâce à l’énergie solaire.
Du soleil, le Burkina en a à revendre. C’est tant mieux si l’autorité finalement a compris que c’est une ressource exploitable pouvant venir en appoint à l’électricité fournie par les centrales thermiques. De Gounghin à Pissy en passant par d’autres localités, c’est le mode éclairage public à l’énergie solaire. Il faut souhaiter que cela s’étende à d’autres points de Ouaga.
Toutefois, des dispositions doivent être prises pour leur bon usage par les populations bénéficiaires et surtout pour protéger les installations contre d’éventuels voleurs comme ce fut le cas en d’autres temps et en d’autres lieux.