« Pacte républicain de citoyenneté ». C’est la directive qui devrait guider les relations entre l’Etat et ses administrés. Ce document sera l’aboutissement d’une « journée de dialogue direct » initiée par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) entre les différents acteurs le samedi 09 mai 2015 à Ouagadougou.
Pour restaurer l’autorité de l’Etat, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) a entrepris de rapprocher les forces vives et les forces de sécurité à travers « une journée de dialogue » devant aboutir à la signature d’un « Pacte républicain de citoyenneté » entre les différentes composantes de la société le samedi 09 mai 2015 à la salle des Banquets de Ouaga 2000.
Pour donner des détails sur l’organisation et les attentes de cette journée, Naba Ouédraogo, conseiller technique du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), était face à la presse l’après-midi du mardi 5 mai 2015 à Ouagadougou.
A son avis, « ce pacte sera une nouvelle boussole où le forces de sécurité s’engagent à travailler avec professionnalisme et où les forces vives promettent de ne plus saccager les locaux des forces de sécurité, ni entraver le travail de celles-ci ; tout cela, sous la bienveillance des plus hautes autorités coutumières et religieuses de notre pays ».
400 participants sont attendus, venant des forces de sécurité, des autorités coutumières et religieuses, des organisations de la société civile. Par cette rencontre, le gouvernement de transition entend offrir aux Burkinabè un mieux-être mais seulement dans le respect des textes, de l’ordre et de la cohésion sociale.
Quelles sont alors les garanties des organisateurs d’avoir l’adhésion des populations à ce document ? « On débouche sur la signature du pacte certes, mais le plus important demeure le dialogue franc entre les différents acteurs. Le pacte n’a pas de valeur juridique, c’est un contrat social. Nous pensons que les autorités morales peuvent constituer des relais pour la sensibilisation des populations », a déclaré M. Ouédraogo.
Moumouni Simporé