Le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, Désiré Ouédraogo représentant son ministre, a présidé la rencontre d’information et de sensibilisation des restaurateurs sur la réglementation en vigueur, le mercredi 29 avril 2015 à Bobo-Dioulasso. L’objectif visé était de réorganiser le secteur afin de pouvoir opérer le classement des restaurants.
Dans le domaine de la restauration, il y a une loi datée de 2003 qui organise tout ce qui est établissement touristique tel que les hôtels, les restaurants et les agences de voyage. Avec un décret de 2004, qui précise les conditions d’exercice ces activités, et un arrêté de 2007 pour permettre le classement des restaurants. Cette opération de classement a commencé à Ouagadougou il y a déjà 2 ou 3 ans. En ce qui concerne Bobo-Dioulasso, la rencontre d’information et de sensibilisation des restaurateurs sur la réglementation a été organisée le mercredi 29 avril 2015. Il s’agit de poursuivre l’opération de classement à Bobo-Dioulasso et plus tard dans les autres régions du Burkina Faso. Pour le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, Désiré Ouédraogo représentant le ministre, ce classement est une opération qui permet au restaurant de fixer les qualités des prestations, de travailler à améliorer la qualité des prestations. Selon lui, si les hôtels ont des étoiles pour préciser la qualité des prestations, les restaurants ont eux, des fourchettes, une, deux et trois. Le nombre de fourchettes correspond à un niveau précis de prestation, «et c’est cette opération de classement que nous voulons faire après avoir mieux organisé les restaurateurs de la région des Hauts-Bassins», a-t-il dit. En plus, il a affirmé qu’il y a des corps de métier qui sont mieux organisés que d’autres, et que parmi les moins bien organisés il y a les restaurateurs. La raison, c’est que chacun se débrouille de son côté, alors qu’ils font tous partie d’une organisation qui est l’Association patronat des hôtelleries et restaurateurs. L'hôtellerie se fait mieux entendre, parce qu’elle est mieux organisée, alors que la restauration a encore besoin de l’intervention de l’Etat. Il faut que la filière prenne sa destinée en main et que l’Etat puisse jouer son rôle d’accompagnement, «sinon c’est difficile d’intervenir dans un secteur inorganisé», a dit M. Ouédraogo.
Ousmane TRAORE