Employabilité des jeunes diplômés

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Publié le mardi 5 mai 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Salifou Dembelé, ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi

Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Salifou Dembélé, a lancé le jeudi 30 avril 2015 à Ouagadougou, la 8e édition du Programme d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs (PA/ISJD).

Les diplômés des grandes écoles pourront désormais bénéficier de stages d’initiation à la vie professionnelle et se former en technique de recherche d’emplois et en entreprenariat. En effet, après une suspension en 2013 et 2014, le Programme d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés des universités, écoles et instituts supérieurs (PA/ISJD) revient cette année pour sa 8e édition. Il a été lancé le jeudi 30 avril 2014 à Ouagadougou, par le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Salifou Dembélé. Son objectif est de permettre aux bénéficiaires d’acquérir une expérience professionnelle par le biais des stages, d’accroître l’employabilité des jeunes et de les appuyer dans la création de micro et petites entreprises. D’un coût de 500 millions de F CFA, il vise à placer 1600 jeunes en stage d’initiation, à former 1600 en technique de recherche d’emplois et technologie de l’information et de la communication, 1600 en entreprenariat et à monter 150 dossiers de projets bancables.
Selon le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Damien Gampiné, ce programme est très important dans la mesure où l’emploi des jeunes constitue une préoccupation des autorités et des acteurs de la société civile. Avec une population estimée à plus de 1,6 million habitants, selon les données de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), a-t-il poursuivi, la ville de Ouagadougou est celle qui abrite le plus grand nombre d’écoles, d’universités et d’instituts supérieurs. «Selon les statistiques de l’INSD, on note qu’environ 75% des chômeurs en milieu urbain sont des jeunes âgés de 15 à 29 ans», a-t-il illustré. Il a invité les entreprises et les organisations non gouvernementales de la commune à soutenir et à encadrer les jeunes diplômés. Quant au représentant du parrain, Elie Justin Ouédraogo, il a indiqué que la question de l’emploi des jeunes tel qu’il se présente de nos jours est un défi de taille pour le gouvernement, le secteur privé et les responsables de familles. «Les différentes mutations économiques nous enseignent que les opérateurs économiques de demain en Afrique, viendront certainement du milieu des diplômés», a-t-il émis. Il a appelé ses filleuls à participer avec brio au programme pour qu’à l’heure du bilan, chacun puisse tirer une grande satisfaction. «C’est à ce prix que nous viendrons à bout du chômage et de la pauvreté qui remettent en cause nos efforts de développement», a-t-il espéré. Le ministre en charge de l’emploi, Salifou Dembélé a rappelé que les causes du chômage des jeunes diplômés au Burkina Faso s’expliquent, entre autres, par la faiblesse de l’offre d’emploi par rapport à la demande, le manque d’expérience professionnelle et le manque de compétences dans le domaine de l’entreprenariat. Pour lui, le PA/ISJD a permis aux jeunes diplômés du monde universitaire et des écoles d’avoir des outils et des compétences de base nécessaires pour accroître leur employabilité sur le marché. Il a exhorté les bénéficiaires de cette édition à contribuer au succès du programme à travers leur implication dans la mise en œuvre de ses activités.

Adama SEDGO