C’est presque de notoriété publique, sans la prompte et énergique intervention de celui qui est malencontreusement appelé le leader de la «gauche molle», le Mali, pays de Soundjata Keita et de son ennemi intime Soumangourou Kanté, aurait cessé d’exister en tant qu’Etat souverain. Ces fous d’Allah, au nom de quelques principes islamiques vaseux et qui auraient sans état d’âme usurpé le pouvoir d’Etat à Bamako, auraient dès le lendemain de leur prise du pouvoir parlé de république islamique du Mali.
Ce qui, sans aucun doute, aurait été une négation des libertés fondamentales telles que comprises dans le monde occidental dans lequel nous évoluons, et ce depuis que nos ancêtres ont intériorisé les us et coutumes des Gaulois. L’éventualité d'une prise du pouvoir par les islamistes auraient été d’autant plus préjudiciable à l’autre moitié du ciel, en termes de liberté fondamentale, que l’on se serait cru dans certains émirats du golf ou dans certaines théocraties qui tiennent le haut du pavé.
A cause des pratiques hautement nauséabondes des djihadistes et de tous ces fous de Dieu qui ont horreur de tout ce qui s’apparente à l’Occidental et qui pourtant restent accrochés aux dernières découvertes en matière de technologie, il fallait aller vite et les arrêter dans leur conquête meurtrière. C’est exactement ce qu’a entrepris et réussi de belle manière François Hollande depuis le déclenchement de l’opération Serval.
En deux mois de combats contre les djihadistes, si on devait se risquer à établir un bilan partiel, on aurait dit grosso modo que la situation se normalise à Bamako et dans l’ensemble du Mali. Fermé le 14 janvier dernier à la suite des menaces que l’implication française faisait peser sur ses ressortissants, hier lundi déjà, le lycée français de Bamako rouvrait ses portes. Mieux, à entendre le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, environ 70% de ces fous de Dieu auraient été mis hors d’état de nuire, ce qui s’apparente à une œuvre de salubrité publique.
Cependant, la zone d’ombre de ce petit bilan de deux mois serait la posture poltronne de nos «vaillants combattants» ouest-africains. C’est presque à en pleurer, tant leur comportement sur le terrain des combats s’apparente à une sorte de farniente. Nous avons la vague impression qu’ils y sont pour seulement garder des cimetières.
En tout, même s’ils y font preuve d’efficacité sur le terrain, ils pêchent par un manque de communication. Les chaînes internationales telles France 24, RFI, Euro news etc. nous rabâchent à longueur de journées ,sinon d’heure, le comportement combien héroïque de soldats français, tchadiens, mais nulle trace des Burkinabè, voire la quasi-totalité des soldats de la sous-région. Inconnus au peloton des combattants aguerris.
En tout état de cause, hormis ces sempiternelles rencontres au sommet ou entre haute hiérarchie militaire, la CEDEAO n’a pas encore fait la preuve qu’elle peut défendre son espace vital d’agressions extérieures. Alors que feraient bien de cet espace une quinzaine de pays qui excellent dans le verbe si «nos ancêtres les Gaulois» s’avisaient, comme ils l’envisagent, de retirer une partie des 4000 soldats du champ de bataille malien en avril prochain ?
Certes, compte tenu de la situation, cela ressemble bien à une hypothèse d’école. Mais il est impérieux de se préparer pour parer à toute éventualité.