Les nouvelles autorités du Burkina Faso ont reconnu la contribution des médias dans le processus de la transition amorcée depuis la chute de Blaise Compaoré, en fin octobre dernier, indique un communiqué officiel rendu public samedi.
Le gouvernement "apprécie à sa juste valeur la contribution des médias dans le processus de la transition, ainsi que dans le développement et le maintien de la démocratie dans notre pays", a indiqué un communiqué du service d'information du gouvernement, en prélude à la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée, le 03 mai prochain.
Le 03 mai 2015, le monde entier célèbre la liberté de la presse, sous le thème "Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes et la sécurité à l'ère du numérique".
Au Burkina Faso, où une crise socio-politique a chassé Blaise Compaoré au pouvoir, en octobre 2014, alors qu'il cherchait à modifier la loi fondamentale pour briguer un nouveau mandat, le thème retenu est "Médias d'Etat ou de service public ? Etat des lieux et perspectives".
Au Burkina Faso, 139 sociétés de radiodiffusion sonore, 20 sociétés de télévision et 30 journaux se partagent le paysage médiatique.
Dans le dernier classement de Reporters Sans Frontière (RSF), le Burkina Faso se classe parmi "les meilleurs élèves" en matière de liberté de presse.
Les nouvelles autorités ont rassuré que "toutes les dispositions seront prises pour accompagner les journalistes dans l'exercice leur métier", ajoutant que la "promesse" du Président de la transition, de dépénaliser les délits de presse, sera une réalité. F