L'armée nigériane a annoncé mardi sur Twitter avoir sauvé 200 filles et 93 femmes lors d'une opération militaire visant à reprendre la forêt de Sambisa aux forces de Boko Haram. Un porte-parole a précisé qu'il ne s'agissait pas des lycéennes enlevées à Chibok l'an dernier, un kidnapping qui avait suscité une vague d'émotion dans le monde. Dans un communiqué publié sur Twitter mardi soir, l’armée nigériane a annoncé avoir sauvé quelque 200 filles et 93 femmes. Ces libérations font suite à une opération contre des campements de Boko Haram dans la forêt de Sambisa, située dans l’extrême nord-est du pays. Les troupes ont pris et détruit trois camps de terroristes, explique le texte, indiquant qu’il n’était pas confirmé que les filles soient bien celles de Chibok et que leur identité était en cours de vérification. La forêt de Sambisa, dense et difficile d’accès, est un des principaux repaires du groupe armé. Les islamistes sont suspectés d’y retenir captives plusieurs centaines de femmes, dont les quelque 200 lycéennes enlevées il y a plus d’un an dans leur dortoir de la localité de Chibok. Le mardi mercredi dernier, les réseaux sociaux se sont enthousiasmés de la nouvelle, mais selon le colonel Sani Oussmane, porte-parole de l’armée, cité par les agences Reuters et Associated Press, ces jeunes filles ne sont pas celles de Chibok.