Recrutés sur concours en septembre 2013, 30 sous-officiers supérieurs ont été admis à l'académie militaire Georges Namoano, le 10 juin 2014, pour en sortir officiers. La sortie de promotion a eu lieu, le 29 avril 2015, à Pô. 5e du genre, cette promotion a été baptisée « persévérance » par le chef d’Etat major général des armées, Pingrénoma Zagré. Les 30 élèves officiers issus du rang ont reçu leurs épaulettes leur faisant ainsi des sous-lieutenants prêts à servir la Nation sous le parrainage du général de division Ali Traoré.
L'académie militaire Georges Namoano a pour mission de former des futurs officiers au profit des forces armées nationales ou étrangères à l'emploi de chef de section d'infanterie. 30 élèves officiers issus des rangs, recrutés sur concours en septembre 2013, y ont fait leur entrée le 10 juin 2014 pour en sortir sous-lieutenants. Mais avant, ils ont bravé toutes les étapes de l’initiation et ont été jugés dignes de franchir le portique de l’académie le 28 juin 2014. La 5e promotion a prêté serment le 10 juin 2014, date à laquelle ils sont devenus des élèves officiers issus des rangs. Ces 30 sous officiers issus des rangs sont sortis sous-lieutenants de l’académie militaire Georges Namoano, après une formation d’une durée de 12 mois, le 29 avril 2015, sous la présidence du chef d’Etat major général des armées, Pingrénoma Zagré, représentant le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants. « Chers camarades, une nouvelle page vient de s'ouvrir. Sachons mériter la confiance que les chefs ont placée en nous et suscitons de nouvelles ambitions pour les jeunes. Le plus gros travail ne fait que commencer. Mais vous connaissant tous déterminés, je vous sais capables de relever les défis qui se présenteront à nous », s’est adressé le délégué de la promotion, Guy Ouedraogo à ses camarades. Durant les 12 mois de formation, les 30 désormais sous-lieutenants ont suivi des cours théoriques et pratiques grâce à la disponibilité et au dévouement des instructeurs. Ainsi, ils ont acquis de nouvelles connaissances telles que l'instruction sur le tir au combat, l'instruction générale sur le tir au mortier et renforcer leurs connaissances en tactique, en topographie, en armement et en pédagogie. Ils ont aussi bénéficié de modules spécifiques tels que le brevet national en secourisme et de sécurité incendie, la connaissance des armes et des services des forces armées nationales, les opérations de maintien de la paix et le combat motorisé. Au terme d’une année de scolarité, les résultats obtenus donnent une entière satisfaction selon le colonel-major Moïse Minoungou, représentant du chef d’Etat major de l’armée de terre. La moyenne de la promotion est de 14,039, soit 12,224 pour la plus faible et 16,374 pour la plus forte obtenue par le sous-lieutenant, Eric Milogo. Selon son témoignage, il lui a suffi d’être assidu et en bonne santé tout en persévérant pour sortir major. Pour lui, le baptême de la promotion par le nom « persévérance » est la consécration de leur parcours parce qu’ils sont issus des rangs de sous-officiers. « Nous avons persévéré pour être ce que nous sommes aujourd’hui », a-t-il ajouté. Le parrain de la promotion, le général Ali Traoré, tout en se réjouissant du choix porté sur sa personne, s’est engagé à accompagner ses filleuls tout au long de leur carrière. « Partout où le devoir vous appellera, j’attends de vous d’être des exemples de compétence, de dévouement et de loyauté au service des forces armées nationales. Mettez un point d’honneur et de dignité, les responsabilités qui seront les vôtres dans la chaine de commandement », a lancé le colonel-major, Moïse Minougou aux sous-lieutenants. Pour corroborer ses propos, il cite un passage du général Macarthur qui disait : « Des moutons dirigés par un lion sont plus redoutables que des lions dirigés par un âne »1