L’Association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable (JED) a organisé une conférence de presse, le mercredi 29 avril 2015 à Ouagadougou, pour interpeller le gouvernement sur les problèmes que rencontre le secteur de l’énergie au Burkina Faso.
Les délestages chroniques que connaissent certaines villes du Burkina Faso inquiètent l’Association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable (JED). En effet, elle a organisé une conférence de presse, le mercredi 29 avril 2015 à Ouagadougou, pour interpeller le gouvernement sur la nécessité de se pencher sérieusement sur le problème qui paralyse le bon fonctionnement de plusieurs services au Burkina Faso et par ricochet porte un coup sur toute l’économie nationale. Selon le président de l’association, Grégoire Bazié, ce face à face avec la presse vise à faire part de leur inquiétude sur la situation énergétique du pays et à témoigner l’intérêt que la JED porte à ce secteur. «En tant que journalistes, nous avons décidé d’exhorter les autorités de la Transition, les acteurs du domaine et le futur gouvernement qui sera mis en place à l’issue des élections d’octobre 2015, à s’investir davantage pour trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur de l’énergie dans notre pays car la situation urge», a souligné le président de la JED, Grégoire Bazié. Il a indiqué qu’avec un taux d’électrification de 17% et un système de production électrique dépendant en grande partie de l’extérieur, la question de l’énergie doit nécessiter l’implication de tous. Et, a-t-il poursuivi, il faut que cette mobilisation soit permanente même après les périodes de délestages. Selon lui, le Burkina Faso, au lieu d’attendre que les pays voisins lui fournissent l’électricité, pourrait mettre en place des programmes pour développer l’énergie solaire et celle hydroélectrique. Pour M. Bazié, l’accès à l’énergie contribue pour beaucoup au bien-être des populations, à leur santé, leur productivité et à leur développement. C’est pour cela qu’il a exhorté en plus des politiques, toute la population à s’impliquer afin de contribuer à promouvoir ce secteur. Outre l’énergie, le président a invité les candidats à la magistrature suprême de 2015, à participer aux prochaines journées de la JED prévues se tenir du 17 au 19 septembre prochain. A cette occasion, il a fait savoir que l’association va décliner les activités qu’elle va mener pour promouvoir le secteur de l’énergie.
La JED a été reconnue officiellement le 19 février 2014. Elle s’est fixé pour mission de promouvoir, sensibiliser les populations et le gouvernement aux questions énergétiques. Pour ce faire, elle compte entreprendre des actions de plaidoyer auprès des décideurs pour une meilleure prise en compte des préoccupations de la population en matière d’énergie.
Céphora GUIRO
(Stagiaire)