Société
Le chercheur français Jean-Paul Moatti salue le travail de ses collègues burkinabè
Publié le mercredi 29 avril 2015 | AIB
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
Ouagadougou - Le nouveau Président directeur général de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD), Jean-Paul Moatti a apprécié lundi, des projets de recherches menés par son institution au Burkina Faso.
Présent à Ouagadougou dans le cadre de la tournée ouest-africaine de préparation de la Conférence internationale sur le changement climatique, prévue en décembre prochain à Paris, Jean-Paul Moatti a assisté lundi à la présentation des résultats de recherches à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), section du Burkina.
Le chercheur Jean-François Kobiané a étudié les conséquences des stratégies de fécondité et de composition du ménage sur la scolarisation des enfants en milieu urbain au Burkina Faso.
Blandine Bila a fait une étude comparée de la stigmatisation vécue par des femmes au Burkina Faso, au Sénégal et au Laos, dans l’utilisation des traitements ARV pour leurs enfants.
L’anthropologue Anne Attané, grâce à des diagrammes, a montré les parcours à différents niveaux, d’individus appartenant à une ou plusieurs générations.
Emmanuel Bonnet par le biais de la vidéosurveillance et des statistiques des pompiers, a élucidé «la question de santé publique oubliée», que constituent selon lui, les nombreux accidents de route à Ouagadougou.
Le chercheur Drissa Séremé a isolé au Burkina Faso, deux virus bio -agresseurs (RYMV et RSNV) qui ravagent parfois jusqu’à 100% les cultures de riz.
Edmond Hien s’est alarmé de la présence des métaux lourds comme le zinc, le cuivre, le plomb et le chrome, dans les déchets urbains utilisés comme fertilisants dans de nombreuses villes au Burkina et au Togo.
François Zougmoré a montré que l’on pouvait utiliser les antennes implantées par les réseaux de téléphonies mobiles afin de recueillir des données météorologiques plus abondantes et plus précises.
«C’est de la science de très haut niveau, fondamentale. Très concrètement, ca peut permettre au paysan burkinabè qui dispose d’un téléphone portable, d’avoir en temps réel, des informations très sûres qui leur permettent d’éviter les conséquences parfois dramatiques des aléas climatiques», a commenté Jean-Paul Moatti, à propos des travaux de M. Zougmoré.
Le PDG de l’IRD a également salué «le travail très important et internationalement reconnu par la communauté scientifique» des chercheurs burkinabè au profit du Burkina et de l’Afrique.
L’IRD est un établissement public français à caractère scientifique et technologique qui conduit depuis près de 60 ans des activités de recherche, de valorisation et de formation en Afrique, en Méditerranée, en Amérique latine, en Asie et dans l’outre-mer tropical français.
Jean-Paul Moatti, auteur de plus de 350 articles dans les revues et ouvrages scientifiques, a été nommé à la tête de l’institut en mars dernier.
Agence d’information du Burkina
taa/
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
