Le bureau des élèves de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a organisé, du 24 au 26 avril 2015 à Ouagadougou, ses 72 heures. Une conférence publique, des jeux de société, la coupe de la directrice générale, ont entre autres été initiés pour donner plus de visibilité à l’Institut.
«Comment persuader l’opinion que nous sommes formés pour informer et faire connaître pendant que la structure qui nous forme est confusément désignée, tantôt ISIG, tantôt ISIS et même CFPI. Parfois elle n’est même pas du tout connue, comme cela nous revient régulièrement ?». C’est en substance ce qui justifie, selon le délégué général des élèves de l’ISTIC, Mahamadi Tiégna, l’organisation des 72 heures de l’Institut. En effet, à la cérémonie d’ouverture de ces trois jours d’activités, M. Tiégna a expliqué que l’amer constat est que l’école, malgré ses 41 ans de métier et d’omniprésence dans pratiquement toutes les rédactions du pays, reste peu connue. «Le bureau des élèves s’est alors donné pour objectif de rehausser l’image de marque et la visibilité de l’ISTIC afin d’amoindrir quelque peu le paradoxe car c’en est un», a-t-il soutenu.
Appel à l’humilité des journalistes
Ces trois jours, à travers une rue marchande, des expositions-ventes, des jeux de société et de pétanque, une sortie pédagogique à la télévision BF1 et la coupe de la directrice générale, ont offert une tribune de visibilité à l’ISTIC et servi de cadre à plus de collégialité et de confraternité entre les stagiaires. De plus, une conférence publique sur la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG) a été animée par le directeur du suivi des accords internationaux du ministère en charge de la Justice, Pascal Gouba. La Directrice générale (DG) de l’ISTIC, le Dr Aïcha Tamboura a pour sa part salué cette nouvelle dynamique qui guide les actions du bureau 2014/2015 des élèves de l’Institut.
A l’entendre, ces différentes activités, en plus de donner de la visibilité de l’école constituent des moyens de renforcement des capacités professionnelles des élèves aux fins de mieux exercer le métier qu’ils sont appelés à embrasser à leur sortie de formation. Dieudonné Tapsoba, représentant le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro, parrain des 72 heures a traduit la fierté du ministre pour le choix porté sur sa personne. «Le thème de la conférence inaugurale sur la CADEG, a-t-il dit à ses filleuls, est plus que jamais d’actualité. Nous encourageons en effet les Etats et le Burkina Faso à promouvoir l’excellence et la bonne gouvernance». Il les a invités à cultiver certaines valeurs constituant les vertus cardinales qui fondent et valorisent la société burkinabé. Il s’agit, a-t-il estimé de la discipline, de ponctualité, de rigueur, d’intégrité et aussi et surtout d’humilité en tant qu’hommes de médias. Au nom du ministre Bagoro, son représentant a ainsi salué les autorités en charge du ministère de la Communication, les responsables de l’ISTIC et le corps enseignant qui travaillent d’arrache-pied à offrir de meilleures conditions d’études et un enseignement de qualité à ses filleuls.
Les 72 heures de l’ISTIC ont bénéficié du soutien financier du ministère de la Communication et de la direction générale de l’Institut. La SONAPOST, l’ONATEL, l’ARCEP, le CSC, la Direction générale des sports, la SGBF et la MABUCIG ont également apporté des contributions diverses à la réussite de l’événement.
Jean-Marie TOE