Incendie sur des installations électriques au CHR de Tenkodogo : d’importants dégâts enregistrés

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Publié le lundi 27 avril 2015 | AIB

© aOuaga.com par DR
Incendie au siège du FESPACO: la toiture de salle polyvalente part en fumée.
Mardi 15 janvier 2013. Ouagadougou. Un incendie a ravagé la salle multifonctionnelle en construction du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) dans l’après-midi.

Tenkodogo - Un incendie s’est produit le vendredi 17 avril 2015 aux environs de 16h45 sur des installations électriques au Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo. Cet incendie serait parti du local qui abrite le tableau de répartition des circuits électriques, appelé Tableau Général Basse Tension (TGBT).

Les raisons probables avancées, selon les dires des techniciens, seraient dû à un court-circuit. Ce court-circuit aurait produit une étincelle qui se serait propagé rapidement. Conséquence, le local qui abrite le tableau de répartition des circuits électriques, appelé Tableau Général Basse Tension (TGBT) a complètement bruléet les protections de câblage du réseau électrique visiblement détruites. «A une dizaine de mètres du local qui abrite le tableau de répartition des circuits électriques appelé Tableau Général Basse Tension (TGBT), une odeur de matière plastique brulée se faisait sentir. L’alerte à l’incendie fut alors donnée et le premier geste du technicien de maintenance a été d’interrompre l’arrivée du courant de la SONABEL. Plus d’une trentaine de personnes s’était aussitôt mobilisée pour arrêter l’avancé des flammes, ce qui a permis de limiter les dégâts. Toutefois, les causes réelles de cet incendie n’ont pas été formellement établies. C’est dans les environs de 17 h 30mn, que les flammes ont été maitrisées, grâce aux extincteurs à poudre et le sable», a expliqué le directeur général (DG) du Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo, Constant Dahourou. Il a en outre expliqué que la situation allait être plus catastrophique si les groupes électrogènes installés à proximité du local avaient été atteints par les flammes. «Le souci majeur à l’annonce de cet incendie a été la crainte que des interventions chirurgicales ne soient en cours au bloc opératoire, pour éviter de mettre la vie des patients en danger. Car le dommage serait éminent dans la mesure où aucune source d’énergie (ni la SONABEL ni le Groupe électrogène) ne pouvant dispenser du courant.Tout patient dont l’état de santé nécessite pour sa prise en charge une source d’alimentation électrique obligatoire a été évacué. Fort heureusement, on ne note aucune perte en vie humaine», a confié Constant Dahourou. Cependant, certains services du CHR affectés par cet incendie, ont été momentanément déplacés sur l’ancien site du CHR. Mais, certains services identifiés prioritairement sur la base de la nature de leurs activités et des besoins constants d’électricité ont été connectés à la SONABEL. Il s’agit du Bloc Opératoire, du bloc maternité, du PSA (centrale de production d’oxygène), le laboratoire d’analyse biomédicale, de la structure d’interface comprenant la caisse et le dépôt vente de la pharmacie et de l’administration. Par ailleurs, le directeur général du CHR, Constant Dahourou, a dû négocier avec la direction régionale de l’école nationale de santé publique de Tenkodogo pour sécuriser les réfrigérateurs contenant les réactifs de laboratoires, des poches de sang et les vaccins de la pharmacie.

Bougnan NAON