Suite aux manifestations des jeunes du quartier Wemtenga de Ouagadougou ce matin sur l’avenue Charles De Gaulle, quelques heures après l’assassinat de Bernadette Tiendrebeogo par un militaire du Régiment de la sécurité Présidentielle (RSP), le procureur du Faso, Placide Nikièma, a été reçu au journal de 13H15 de la RTB (Radiodiffusion télévision du Burkina) pour de plus amples informations. Nous vous proposons le contenu de ses propos.
« Dans la nuit du 9 mars 2013 aux environs de 22h, la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo a été saisie par l’équipe de liaison à savoir l’office de police judiciaire de semaine de ce qu’un assassinat aurait été perpétré sur la personne d’une fille du nom de Bernadette Tiendrebéogo.
Celle-ci aurait été victime de coups de feu tirés à partir d’une arme de marque kalachnikov qui en est décédée. Dès lors, l’enquête a été ouverte avec les constatations d’usage. A ce propos, la police scientifique a été saisie et le médecin légiste a eu à examiner le corps. A l’heure actuelle, les officiers de police judiciaire s’attèlent à l’interpellation du fugitif. Jusqu’à l’heure actuelle, les recherches se poursuivent toujours en vue de l’interpeller parce qu’immédiatement après son forfait, il s’est enfuit avec une motocyclette de marque JC. Tout est mis en œuvre pour qu’il soit interpellé le plus vite possible et qu’il réponde de ses actes.
Calme, retenu et apaisement, la justice suit son court!
J’invite les manifestants au calme et à la retenue. La justice a été saisie et l’enquête a été ouverte. Tout est également mis en œuvre pour que l’auteur des faits réponde de ses actes. Je leur demande simplement de se calmer, la justice fera son œuvre. Il sera interpellé et répondra de ses actes. Une conférence de presse sera organisée très prochainement pour que toute l’information nécessaire soit portée à la connaissance des manifestants. Je crois que cela contribuera à ramener le calme et la sérénité dans notre cité. La justice suit son court.«
Aux dernières nouvelles données par la RTB, le présumé meurtrier serait aux arrêts.