Les différentes associations des commerçants, après avoir constaté une injustice dans le choix des bénéficiaires des prêts du FBDES, ont organisé le vendredi 25 avril, une conférence de presse au marché de Rood- Woko, dans le but de contester les critères de choix, et manifestester leur mécontentement auprès du gouvernement.
Le Comité Représentatif des Associations et Organisatons du Secteur informel (CROISI) dit contester avec la dernière énergie, la façon dont se déroule le choix des bénéficiaires des prêts du FBDES. Plus de 16 associations se sont rencontrées le 25 avril, afin de manifester leur mécontentement et dénoncer toutes les injustices auxquelles ils font face concernant le Fonds Burkinabè pour le Développement Economique et social(FBDES). En effet, les conditions d’éligibilité des associations énoncées au départ ne sont pas du tout celles qui sont en vigueur actuellement. Les différentes associations dénoncent un tri par les effets d’amitié, de parenté, de proximité, car selon eux, toutes les associations devraient pouvoir passer devant le commité pour défendre leurs idéaux. « Nous ne sommes pas d’accord.Ils ont trié leurs amis et parents, pour les financer. Nous ne sommes pas d’accord.Tout le mode doit être sur le même pied d’egalité ». Disait le sécrétaire général de l’association Sougre-nooma des jeunes commerçants et ouvriers du Burkina faso, Boureima Kaboré. En plus de cela, toutes les associations devraient passer devant les comités d’examen, se défendre avant d’être disqualifiés ou déclassés. Mais cela n’a pas été fait. Les associations dénoncent ainsi le non respect des conditions de disqualification des associations. « Toute chose qui pouvait conduire à la disqualification d’une association devrait être dite au préalable. Ce qui a été dit au départ n’a pas eu lieu. » Affirmait Boureima Kaboré. Selon le gouvernement de la Transition, une des conditions à remplir, avant de bénéficier des prêts du FBDES, seraient que tous les membres de chaque association devraient avoir la même activité. Cepandant, les commerçants disent ne pas être d’accord pour cette condition car, selon eux, le statut de commerçant à lui seul, suffit largement. « Le gouvernement voudrait que les membres de chaque association aient tous, la même activité.Nous ne sommes pas d’accord » disait le sérétaire général de l’Association Sougre-Nooma des jeunes commerçants et ouvriers du Brurkina Faso. Madame Kafando, présidente de l’association AJBF accuse le ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargée du budget, Amina Bambara / Billa, d’être responsable de tout ce que les associations de commerçants vivent actuellement. Selon la présidente de l’association AJBF, le Premier ministre Yacouba Isac Zida a rempli sa part du contrat car, il a honoré leur demande, en déposant une somme de 10milliards 500millions de Frs cfa dans leur compte. Mais jusqu’à l’heure actuelle, la majorité des associations n’a rien reçu comme financement. Selon les membres des associations, ces 10milliards 500millions ont été partagés par affinité. « Ils ont partagé l’argent entre eux » disait madame Kafando, présidente de l’association AJBF. Toutefois si rien n’est fait, les différentes associations prévoient une marche jusqu’à ce que justice leur soit faite. « Amina Billa va nous sentir » disait la présidente de l’association AJBF. Les différents membres des associations suggèrents à la direction, de faire une pause sur le dossier et de repartir sur de bonnes bases car presque tout a été modifié. Ainsi, affirmait Boureima Kaboré, « Il faut que La direction arrête toute action sur le dossier, et revoit ce qu’elle doit faire pour revenir sur le bon chemin ». Pour finir, les associations ont lancé un appel au gouvernement afin qu’il prenne des mesures pour que toutes les associations soient mises sur le même pied d’égalité 1
Par Virginie Zoma
(Stagiaire)