Le gouvernement burkinabè a mis en place la CNLPAL, cellule qui lutte contre la prolifération des armes légères en vue de limiter les dégâts causés par les armes. Toujours dans la même lancée, le MATS a institué le contrôle du port d’armes. Mais le hic est que certains individus, notamment les corps habillés, ne se soumettent pas à cette réglementation. Avec le fusil à l’épaule, ils vont jusqu’à commettre, sous le coup de l’impulsion, l’irréparable. Pas plus qu’avant-hier, dans le quartier Dassasgho, un militaire a logé trois balles dans le corps de sa « copine ». Comment pouvait-il arriver à ce cas extrême s’il n’avait pas sur lui son arme ? Vivement que le gouvernement applique aussi les mesures à cette frange de la population dont le manque de « self-contrôle » coûte la vie à certains individus.