Ouagadougou - ‘’Burkina Info’’, le ’’nouveau-né’’ dans le paysage médiatique du Burkina Faso, a été officiellement lancé vendredi à Ouagadougou, dans un contexte marqué par le passage à la Télévision numérique terrestre (TNT), a constaté l’AIB.
«Burkina info est une télévision créée dans le cadre du passage à la Télévision terrestre numérique de l’audiovisuel Burkinabé», a déclaré son administrateur général, Remis Dandjinou, lors de la cérémonie de lancement.
M. Dandjinou, également ex-directeur adjoint de la télévision Canal3, secouée par une crise, a expliqué que l’ambition de cette nouvelle Station télé est de devenir une « chaîne de référence de l’information en Afrique francophone et au Burkina Faso».
«Nous avons investi dans une technologie entièrement numérique qui nous permet d’avoir un signal haute définition (HD) en continu 24h/24 conformément aux normes de la TNT au Burkina Faso» a-t-il soutenu.
Selon l’administrateur général, le défi permanent est de rester la « référence » dans le domaine de l’information et du divertissement informatif.
Il s’agit selon lui, de mettre en place une télévision qui donne aux téléspectateurs burkinabè et africains, ‘’les clés du monde’’ afin qu’ils aient une compréhension des évènements et une ouverture diversifiée sur le monde.
Pour ce faire, M. Dandjinou a expliqué que les initiateurs du projet ont fait recours à une expertise internationale pour implanter la télévision en respectant les normes internationales.
« Burkina info », avec 16 journalistes, 16 techniciens et 4 administrateurs, est accessible principalement et librement sur le satellite Eutelsat 16A.
Elle est la propriété de « ANSAX SA », une société dont l’objet social est entre autres, la communication, la production et la diffusion audiovisuelle.
La grille des programmes qui sera en œuvre à partir du 3 mai prochain, évoluera pour être totalement remplie au 1er août 2015, a-t-on indiqué.
De nos jours, on dénombre 139 sociétés de radiodiffusion sonore, 20 sociétés de télévision et 30 journaux au Burkina Faso, selon le dernier rapport du Conseil supérieur de la Communication.
BPR/DG/ndt