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Situation nationale: la NAFA exige la libération de «la première prisonnière politique de la Transition»
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  FasoZine
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© Autre presse par Roger Nana
Les premiers responsables de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) ont animé une conférence de presse le 4 avril 2015 à Ouagadougou




Des femmes de la Nouvelle alliance pour le Faso (NAFA), ont donné une conférence de presse relative à l’arrestation et à la détention de Sita Ouattara, ex adjointe au maire de Bobo-Dioulasso et secrétaire nationale adjointe chargée à l’organisation du parti, à la prison civile de Bobo-Dioulasso, pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Face aux hommes des médias ce jeudi 23 avril 2015 à Ouagadougou, Mme Ouédraogo/ Kanma, responsable en charge des femmes de la NAFA, qualifie cette arrestation survenue le 9 avril dernier à Bobo, d’ « arbitraire et politique ».

Le 9 avril dernier, certains membres du parti politique la NAFA avaient été arrêtés à Bobo-Dioulasso pour malversation et atteinte à la sûreté de l’Etat. Parmi ces personnes, figure Sita Ouattara, dont les animateurs de cette conférence de presse clament l’innocence. Pour Mme Ouédraogo/ Kanma et ses camarades (soutenues pour l’occasion, par le secrétaire à l’organisation du parti, Mamadou Bénon Benao), « ces arrestations sont dangereuses pour la cohésion nationale ».

Ces inquiétudes amènent Mme Ouédraogo, à prendre le peuple burkinabè et l’opinion internationale à témoin sur le fait que « le Burkina est en train d’entrer dans une ère de confiscation des libertés politiques, notamment la liberté de manifester et d’expression ».

«Pourquoi arrêter et incarcérer un citoyen avant de mener des enquêtes sur ce qu’on lui reproche ? », s’interrogent les conférenciers pour qui, cette arrestation n’est que politique ».

Pour dame Ouédraogo, « priver une militante sans armes ni moyen de comploter contre la sûreté de l’Etat est un alibi intenable et inacceptable ». « Nous demandons que les autorités nous apportent de façon publique, que Sita Ouattara constitue une menace pour la République », martèle-t-elle.

Tout en interpellant les autorités de la transition, autorités coutumières et religieuses à se pencher sur le sort de leur camarade, Mme Ouédraogo ne manque pas de faire remarquer que « Sita Ouattara est la première femme politique prisonnière de la transition burkinabè ».

Toute chose qui emmène la responsable des femmes de la NAFA, à exhorter ses sœurs à rester mobiliser et vigilantes face à ce qu’elle appelle « tentatives de déstabilisation du parti » et appelle à un processus électoral « inclusif » qui permettra au peuple burkinabè, de s’exprimer librement pour choisir ses dirigeants.

Abel Azonhandé
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