Incarcéré dans le cadre de l’opération « mains propres », Salia Sanou, ex-maire de la commune de Bobo-Dioulasso, par ailleurs secrétaires générales de la section/Houet du CDP, et trois autres personnes croupissent à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB). Dehors, les partisans du concepteur du « recto-verso » estiment que l’incarcération de leur guide est injuste. Ainsi, a-t-on appris, à Bobo-Dioulasso, des jeunes avaient prévu d’organiser une marche sur le gouvernorat, le jeudi 23 avril 2015, pour exiger la libération de Salia Sanou. Mais, celle-ci n’a pas eu lieu. Selon des indiscrétions, les initiateurs de cette marche n’auraient pas eu une autorisation pour mener leur activité. C’est ce qui aurait donc occasionné l’échec. Mais, les initiateurs, quant à eux, n’entendent pas en rester là.