La Nouvelle alliance du Faso a animé une conférence de presse le jeudi 23 avril 2015, à son siège aux 1200 lgts au cours de laquelle elle exige la libération, sans condition, de Assita TRAORE, interpellée depuis le 8 avril 2015 par la Police judiciaire de Bobo-Dioulasso et déférée à la Maison d'arrêt et de correction de ladite ville. C'était en présence du secrétaire général du parti, Zilma François Bayce et de plusieurs militantes.
Après la libération du président de la Nouvelle alliance du Faso, Rasmané Ouédraogo, le parti qui prône la justice sociale est en croisade pour exiger la libération de Assita TRAORE, ex-députée du Congrès pour la démocratie et le progrès. Le 8 avril 2015, elle a été interpellée par la Police judiciaire de la ville de Sya et déférée à la Maison d'arrêt et de correction pour activités politiques illicites et complot contre la sûreté de l'Etat. Pour le secrétaire général de la NAFA, l'arrestation de la militante n'a pas respecté les règles judiciaires. Elle a été déférée à la MACB, a-t-il soutenu, sans être auditionnée par la gendarmerie. Pour le parti, c'est ni plus ni moins qu'un déni de justice pour une dame pour qui le seul péché est d'être militante d'un parti politique. Et le secrétaire général de poursuivre en relevant que cette arrestation est de nature à décourager l'engagement des femmes en politique. Or, a-t-il dit, la participation des femmes en politique est nécessaire à l'enracinement de la démocratie. Des militantes présentes à la conférence de presse ont, les larmes aux yeux, imploré la clémence du président du Faso, du Premier ministre et du Mogho naaba, pour la libération de leur sœur. Le parti entend user d'autres actions pour la libération de Assita TRAORE.
Par RHO