Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mouvement soyons sérieux : «Nous sommes instrumentalisés par notre propre comportement»
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  L`Observateur Paalga
Mouvement
© Autre presse par DR
Mouvement soyons sérieux : « nous sommes instrumentalisés par notre propre comportement »




Le Mouvement soyons sérieux (M2S) a sacrifié à la tradition en organisant sa conférence de presse mensuelle. En effet, réuni à l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) le mercredi 22 avril 2015, il a tenu à donner sa lecture de certains faits marquants de l’actualité politique du mois.

Le Mouvement soyons sérieux (M2S) est une organisation de la société civile à caractère social, apolitique, non confessionnel et à but non lucratif. Il a pour mission de contribuer de façon significative, efficace et innovante à l’édification d’une population informée, formée, responsable et engagée pour un développement du Burkina Faso. Cette conférence de presse qu’il a organisée visait à donner son opinion sur trois points de l’actualité. Il s’agit du vote de la loi modificative du code électoral par le Conseil national de la Transition, de l’opération dite « mains propres » des autorités de la Transition et de la déclaration des biens des membres du gouvernement de la Transition. Pour ce qui est du premier point, à savoir l’adoption du nouveau code électoral, le M2S, fidèle à sa position pour une transition inclusive, rejette cette idée qui vise plutôt à exclure d’anciens dignitaires de l’ex-majorité et certains de leurs alliés aux élections d’octobre 2015. À ce propos, le coordonnateur a déclaré : ‘’C’est plutôt une loi inique, une loi des « vainqueurs » qui comporte beaucoup d’imprécisions, source d’arbitraire pour les « vaincus »’’. Les membres se convainquent donc que la seule exclusion qui vaille est celle émanant du verdict des urnes qui montre à l’individu la désapprobation de la population ou du peuple en ce qui concerne sa candidature. « Il n’appartient donc pas à des groupuscules de se substituer à la justice, en général, et au Conseil constitutionnel, en particulier, et de faire immixtion dans l’appareil judiciaire pour priver des Burkinabè de leur droit de participer à la gestion des affaires de l’État », si on en croit le coordonnateur du mouvement. Pour ce qui est de l’opération « mains propres », M2S se pose la question de savoir pourquoi avoir attendu cinq mois pour effectuer des interpellations à la veille du vote de la nouvelle loi, interpellations qui concernent les caciques de l’ex-majorité politique et qui pourraient concerner des partisans de la nouvelle majorité politique. C’est pourquoi ledit mouvement s’insurge contre une telle violation du principe de la séparation des pouvoirs par les autorités de la transition et invite le Groupe international de soutien et d’accompagnement de la transition ( GISAT) à s’investir pour le respect de la Charte de la transition et de la Constitution. Le dernier point des échanges a concerné la déclaration de biens des membres du gouvernement, en réalité une des exigences de la charte pour permettre au peuple de juger de la probité des membres à la fin du mandat. À ce niveau encore se pose le problème du temps, mais M2S tient à saluer les intéressés pour cet acte posé bien que certaines déclarations aient ‘’un caractère scélérat, parcellaire et fallacieux’’. À la question des journalistes de savoir si une quelconque autorité politique avait une mainmise sur l’association, les conférenciers ont souligné qu’ils ne sont guidés que par leurs idées et que, pour donner plus de visibilité à leurs activités, un sit-in serait organisé dans les jours à venir devant le Conseil national de la Transition.



Nicole Ouédraogo (Stagiaire)
Commentaires

Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment